1917
MECCANO MAGAZINE N° 2. VOL. 1.
JANV.- FEV. 1917
IL AJOUTE UN ATTRAIT DE PLUS AUX
ATTRAITS MULTIPLES DE MECCANO
Principaux articles :
Meccano il y a quinze ans,
Le nouveau manuel d'instructions Meccano,
Aux parents,
Meccano à l'étranger,
Petit ami Meccano,
Avis important aux nouveaux Petits Meccanos,
Quelques perles de notre courrier,
Concours Scientifique Meccano.
Editorial :
Merci petits amis,
Notre nouveau manuel,
Procurez-vous un Meccano,
Meccano et les raids de Zeppelins,
Ceux qui détiennent le recors, Meccano - Universel,
Le nouveau concours primé de 5.000 fr.,
Meccano - Consolation des prisonniers de guerre.
Nouveaux modèles :
La Bascule Automatique Meccano,
Nouveau Meccanographe. (manuel vendu 1 fr. ou 1.25 en franco)
Les nouvelles pièces
N° 95 - . 1.00 fr. - Roue de chaîne de 38 dents 50 mm.
N° 96 - . 0.75 fr. - Roue de chaîne de 18 dents 25 mm.
N° 19a - 0.75 fr. - Roue de charrette 75 mm.
Nouveau Tarif Meccano
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. . .7.50
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151 . . . . . . . . .23.50
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N° 1a . . . . . . . . . . . . . . . .
. 1 . . . . . . . . . . . . . 2. . .10.50
N° 2a . . . . . . . . . . . . . . . .
. 2 . . . . . . . . . . . . . 3. . .14.50
N° 3a . . . . . . . . . . . . . . . .
. 3 . . . . . . . . . . . . . 4. . .20.50
N° 4a . . . . . . . . . . . . . . . .
. 4 . . . . . . . . . . . . . 5. . .31.00
N° 5ac . . . . . . . . . . . . . . . .
5 . . . . . . . . . . . . . 6. . .75.00
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noyer. . . . . . . . . . . . 100.00
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moteur électrique
N° 1x avec moteur non réversible 21.50 < De même
composition que les boîtes 1,2 et 3
N° 2x avec moteur non réversible 32.00 < mais avec
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N° 3x avec moteur . . . réversible 50.00 < Un beau
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N° 2 Moteur électrique . . . .réversible 18,50
fr.
MECCANO MAGAZINE
N° 3. VOL. 1.
AVRIL - MAI 1917
IL AJOUTE UN ATTRAIT DE PLUS AUX
ATTRAITS MULTIPLES DE MECCANO
Principaux articles :
Résultat des "essais" sur Meccano,
Meccano comme initiation à la mécanique,
Meccano comme jouet,
Un nouveau grand concours de 5.000 fr.,
Le nouveau manuel d'instructions Meccano,
Exigez un Meccano,
Le concours primé de 5.000 francs,
Le concours du Meccanographe,
Une des perles de notre courrier,
Chanson "Au Meccano",
Concours scientifique Meccano.
Editorial :
Louanges et suggestions,
Le concours scientifique,
Les petits Meccanos et la guerre.
Deux beaux modèles
Meccano :
Grue sur ponton,
La Tour Meccano, (Hauteur 2 mètres ascenseurs manoeuvrés
par le moteur électrique).
HISTORIQUE DU MECCANO
Par Franck Hornby
(inventeur du système Meccano)
Tout enfant, au milieu des amusements de son âge, à son
"dada" de prédilection, sa " marotte " préférée.
Et, en, règle générale, vous pouvez presque à
coup sûr, juger des qualités distinctives qu'un enfant
apportera ultérieurement, dans la conduite de ses affaires, d'après
l'intérêt et la persévérance dont il sait
faire preuve, dans la pratique de son passe temps favori. Rien ne m'intéresse
d'avantage que de voir s'affirmer chez l'enfant, ou chez le jeune homme,
ces dons précieux de stabilité, de fermeté et de
ténacité dans la poursuite d'une idée de son choix
; car je puis dire dés lors, de quelle forte trempe d'homme il
sera plus tard, sans la lutte pour la vie.
Ce fut pour moi une circonstance heureuse, que celle qui orienta mes
préférences vers les arts mécaniques, et fit désormais
de mon petit atelier, le lieu d'élection de mes heures de loisir.
Circonstance, du reste, purement accidentelle, comme le sont presque
toujours, celles qui président indifféremment au choix
d'un caprice, comme au choix d'une carrière. En ce qui me concerne,
ce fut la lecture d'un livre qu'on m'avait donné, qui m'attira
vers les problèmes de la mécanique. Ce livre contenait
la vie de quelques-uns des grands inventeurs de notre temps, et mettait
en relief toutes les difficultés qu'ils avaient eu à surmonter,
avant que le succès ne vint couronner leurs efforts. J'étais
alors bien jeune ; ce livre, était le premier livre sérieux
qu'il m'était donné de lire, et je puis dire que, aucun
de ceux que j'ai lu depuis, n'exerça sur mon imagination, une
telle fascination.
Je voulais inventer comme Watt, qui avait trouver la puissance de la
vapeur, comme benjamin Franklin, qui avait découvert les premières
applications pratiques de l'électricité, comme enfin,
tous ces héros de la pensée, dont je lisais la vie ; mais
dans mon enthousiasme juvénile, je ne savais par où commencer.
On discutait alors beaucoup, sur le mouvement perpétuel, et il
me sembla, que si je pouvais résoudre le problème, j'accomplirais
quelque chose de merveilleux. Je ne fus pas long à m 'apercevoir,
que l'entreprise était au dessus de mes moyens. Cette tentative,
d'une réalisation impossible, m'avait cependant, intéressé
profondément ; j'en avais tiré une somme considérable
de satisfaction, et de connaissances nouvelles, et mes progrès
en mécanique, en furent accrus d'autant. J'ai maintenant oublié,
la plupart de mes inventions de jeunesse, sauf, une cependant, que l'actualité
me remet quelque fois en mémoire : c'était un sous-marin.
Ce sous-marin, mis en mouvement par un mécanisme de mon idée,
arrivait à plonger et à naviguer pendant quelques secondes,
sous quelques centimètres d'eau, mais, comme dans la chanson
:
C'était un canot,
Le plus beau des canots,
Il n'avait qu'un défaut,
C'était d'couler au fond de l'eau,
Et d'y rester
Mon ingéniosité, s'était arrêtée là.
Inutile de vous dire, qu'on a fait mieux depuis.
Mon petit atelier, était devenus pour moi un véritable
paradis, où je passais le meilleur de mon temps, à la
recherche et à la réalisation de toutes sortes d'idées
d'ordre mécanique. L'outillage que j'avais à ma disposition
était - comme mes moyens - des plus modestes, et si, par hasard,
j'avais besoin d'un nouveau dispositif, exigeant une certaine précision
de construction. Il me fallait employer un vrai mécanicien pour
le réaliser, ce qui ne manquait pas de faire un vide considérable,
dans mon argent de poche. Chaque petite invention que je réussissais,
était par moi régulièrement brevetée, et
je dois ajouter, que je n'ai jamais perdu une seule parcelle de mon
temps à regretter l'éphémère succès
de l'une d'elles, ayant toujours sur le métier, un nouveau projet
de prêt, ainsi qu'une nouvelle provision d'enthousiasme, pour
le mener à bien. L'enthousiasme est un stimulant incomparable.
Pendant plusieurs années, je passai ainsi la plupart de mes heures
de loisir, dans mon petit atelier de mécanique " heureux
" comme un rat dans son fromage ", m'initiant à la
construction de toutes sortes de modèles à mouvement d'horlogerie,
ou mus par la vapeur et l 'électricité. Ma plus grande
difficulté, était la construction des pièces qui
m'étaient nécessaires, car Meccano n'existait pas encore,
et je pensais souvent, aujourd'hui, aux choses merveilleuses que j'aurais
pu réaliser, si seulement, j'avais eu en face de moi, une boîte
Meccano, dans laquelle j'aurais puisé à volonté,
les pièces utiles qui me faisaient défaut. N'est-ce pas,
du reste, à cette absence d'éléments matériels
appropriés aux combinaisons de mes rêves, que je dus d'être
amené, petit à petit, à songer aux grandes lignes
du projet, d'où est sortie finalement, la découverte du
système Meccano.
(Adapté de l'anglais) (A suivre)
Nouveau tarif Meccano
N° 0a transformant une boîte 0 en une
boîte N° 1. . . . 6.50
N° 1a . . . . . . . . . . . . . . . .
. 1 . . . . . . . . . . . . . 2. . .10.50
N° 2a . . . . . . . . . . . . . . . .
. 2 . . . . . . . . . . . . . 3. . .14.50
N° 3a . . . . . . . . . . . . . . . .
. 3 . . . . . . . . . . . . . 4. . .20.50
N° 4a . . . . . . . . . . . . . . . .
. 4 . . . . . . . . . . . . . 5. . .31.00
N° 5ac . . . . . . . . . . . . . . . .
5 . . . . . . . . . . . . . 6. . .75.00
N° 5aw la même, Boîte façon
noyer . . . . . . . . . . . .100.00
MECCANO MAGAZINE N°
4. VOL. 1.
JUILLET-AOUT 1917
IL AJOUTE UN ATTRAIT DE PLUS AUX
ATTRAITS MULTIPLES DE MECCANO
Principaux articles :
Modèle primé au concours 1915-16,
Résultats du grand concours Meccano,
Liste des lauréats,
Quelques perles de notre courrier,
Meccano à l'académie des sciences,
Concours scientifique Meccano.
Editorial :
Résultat du concours,
Meccano, passe-temps de nos héros,
Ne différez pas !
HISTORIQUE DU MECCANO
par Franck Hornby
(suite)
D'heureux événements étaient intervenus, qui
avaient apporté dans mon existence, un charme nouveau. Le doux
sourire d'une compagne, s'était associé à mes travaux
de prédilection ; un foyer familial avait grandi à côté
de mon petit atelier où , chaque jour, venaient se donner libre
cours, les ébats joyeux de mes deux fils. Arrivés à
l'âge où la curiosité s'éveille aux leçons
des choses, ils aimaient maintenant à s'intéresser aux
passe-temps paternels. Nous nous amusions ensemble. Pendant les heures
de loisirs, c'était pour moi un bonheur particulier que de combiner,
à leur intention, des idées nouvelles, qui se transmuaient
en jeux nouveaux. Et se fut ainsi que, petit à petit - se dessinèrent
dans ma pensée les grandes lignes essentielles qui, plus tard,
devaient être la base du système Meccano.
Une veille de Noël, pendant que j'accomplissais un assez long voyage
de retour, assis dans mon coin du wagon, mes pensées vagabondaient
en suivant leur pente habituelle. Nous avions quelques jours auparavant,
mes enfants et moi, élaboré les plans d'une grue industrielle
d'un genre nouveau. Nous avions songé aux pièces principales
qui nous seraient nécessaires, et nous éprouvions des
difficultés à nous les procurer. Les fabriquer soi-même
serait un procédé plutôt long et laborieux. Ces
pièces devaient, dans mon idée, pouvoir s'appliquer de
différentes manières sur le modèle projeté,
et se prêter à des mouvements variés par changement
de position. A mesure que j'approfondissais mon petit problème,
il me semblait que le meilleur moyen de le résoudre, serait par
l'emploi de pièces pourvues d'une série de perforations,
lesquelles pièces, on pourrait boulonner à la charpente
du modèle, en des positions différentes et à angles
différents. J'eus alors la sensation bien nette, que je venais
de faire une véritable trouvaille. J'en éprouvai toute
la satisfaction que vous pouvez imaginer, mais jamais il ne me serait
venu à l'idée que cette minute même, venait de changer
le cours de ma vie et de mon activité commerciale. Et, plus je
songeais à ma nouvelle combinaison, plus la conviction me pénétrait
qu'avec ces pièces d'un genre inédit, faites d'un métal
solide, perforée en toute place, on pourrait non seulement réaliser
de tous points, et d'après le plan initial, le modèle
commencé, mais construire également d'autres modèles
de types différents.
Ma conviction devait bientôt se transformer en enthousiasme. Arrivé
chez moi, je me procurai aussitôt une feuillette de cuivre que
je commençai à découper en bandes. Je choisis le
cuivre parce que plus malléable et facile à travailler.
Ma première difficulté fut de décider quel seraient
les types et les dimensions des pièces que j'allais employer.
J'écartai d'ores et déjà, l'idée de l'utilisation
exclusive de mes pièces pour le modèle de grue que nous
avions imaginé, car j'avais maintenant l'intuition bien nette
de leur utilité générale, dans la construction
de toutes sortes de modèles, quels qu'ils fussent. Je me décidai
à créer une bande d'un ½ pouce de largeur avec
trous équidistants d'un ½ pouce l'un de l'autre, en partant
du centre de la bande. Je fis ainsi une bande de 2 ½ pouces de
longueur, une de 5 ½ pouces et une de 12 pouces, mais je découvris
que cette dernière longueur était inadaptable, et l'augmentai
à 12 ½ pouces.
J'avais besoin d'un assez grand nombre de bandes ; le découpage
était long et pénible, mais la certitude du succès
était douce et réconfortante.
(A suivre)
MECCANO MAGAZINE N°
5. VOL. 1.
NOVEMBRE -DECEMBRE 1917
IL AJOUTE UN ATTRAIT DE PLUS AUX
ATTRAITS MULTIPLES DE MECCANO
Principaux articles :
Un nouveau concours primé de 5.000 francs,
Meccano à la société astronomique de France,
Autres concours et autres prix,
Meccano en temps de guerre,
Histoire d'un morceau de fer,
Concours scientifique Meccano,
Quelques perles de notre courrier,
Merci à Meccano.
Editorial :
Aboulons,
Quand la paix reviendra,
Les Meccanos de l'avenir,
Le Manuel d'instructions section 2,
Le grand Manuel d'instructions Meccano
Nouveaux modèles
Tank Meccano.
HISTORIQUE DU MECCANO
par Franck Hornby
(suite)
Ce furent ensuite les écrous et boulons qui devinrent l'objet
principal de mes préoccupations. Je frappai à toutes les
portes, mais, nulle part, pus-je en trouver aux dimensions convenables.
E me trouvais donc réduit à recourir à mes propres
ressources, c'est-à-dire à fabriquer moi-même, mes
écrous et boulons. Une autre difficulté de trouver un
moyen de relier ensemble, à angle droit, les bandes perforées.
J'imaginai les équerres, et j'eus à les découper
à même de minces feuilles de cuivre.
Les diverses tailles de bandes, la dimension et l'équidistance
de leurs perforations adoptées par moi dés le début,
n'ont jamais été modifiées depuis, et je considère
que le hasard me favorisa singulièrement, en me permettant d'atteindre
du premier coup, malgré mon inexpérience, le degré
de perfection indispensable.
Je voulais aussi que mes modèles fussent au besoin mobile. Il
fallait donc les établir sur roue. Introduire des axes dans l'alésage
des roues, après les avoir fait passer dans les trous des pièces,
était chose plutôt facile. Mais les roues même telles
que je les concevais, étaient introuvables. J'eus donc à
les dessiner, à les faire fondre dans une fonderie du voisinage
et à les faire tourner au tour. La difficulté était
de fixer les roues sur les axes. L'habituel collier à vis d'arrêt
eut bien donné satisfaction, mais il présentait alors
l'inconvénient d'être trop coûteux pour les fins
que je me proposais. Quand on cherche, on trouve, et je trouvai ce que
je crus être un substitut efficace dont beaucoup parmi vous se
rappelleront : l'ancienne " clé " Meccano qui maintenait
la roue sur l'axe.
Ce ne fut pas du jour au lendemain que je pus réunir toutes les
pièces nécessaires à mes premiers essais. La tâche
me semblait longue et pénible, mais d'un autre côté,
je constatais avec enthousiasme que j'étais dans la bonne voie.
Et ce fut, vous pensez bien, un jour mémorable pour mes enfants
et moi, quand nous eûmes mis la dernière main à
notre première grue Meccano, et que nous la vîmes fonctionnant,
pivotant, fléchant, et évoluant magnifiquement ! Et quel
plaisir alors, de défaire et refaire à plusieurs reprises,
et dans tous ses détails, notre premier modèle mécanique.
!
Avant la pose de la flèche, nous avions remarqué que la
plate-forme de la grue ressemblait fort à un truck ; quelques
bandes ajoutées en bonne place, et, nous en faisions, en un tour
de main, un truck véritable. Cette facilité de transformation
instantanée nous ouvrait des horizons nouveaux, et mettait en
évidence, à notre grande joie, les possibilités
illimitées du système. Je décidai de consulter
un agent de brevets, et sur son conseil, je pris des brevets dans les
principaux pays.
J'avais maintenant acquis la conviction inébranlable que mon
système allait devenir pour la jeunesse, un moyen incomparable
de récréation instructive, en même temps qu'un agent
merveilleux de vulgarisation dans l'enseignement des arts mécaniques.
Et je pris immédiatement la résolution de ne rien épargner
pour que la diffusion de mon système fut aussi complète
que possible.
J'étais loin cependant de prévoir toutes les difficultés
qui me guettaient, et il est possible que si je les eusse connues, mon
ardeur à m'engager dans la voie ardue que j'ai du suivre, se
serait calmée au point de me faire considérer la tâche
entreprise comme presque sans issue et sans espoir. Ma première
pensée avait été de soumettre mon invention à
l'appréciation de quelques négociants spécialistes
du jouet. Ah ! quelle douche ! J 'avais espéré un accueil
empressé ; ce fut au contraire un chorus de découragement.
Mon invention leur paraissait un peu trop primitive, encore mal digérée,
incomplète, et en somme, sans attrait pour le public acheteur.
Quant aux fabricants ils ne voulurent même pas l'examiner. Sans
doute que ces rebuffades eussent désemparé un homme moins
tenace que moi : ce fut l 'opposé, je me cramponnai à
mon projet.
(A suivre)
Email : jmesteve91@orange.fr
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