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Mes Machines à écrire

 

C’est une bien modeste collection qui débuta avec la vieille machine de mon père entreposée dans le grenier depuis qu’une autre toute neuve lui avait été offerte pour sa retraite.

C’était une petite OLYMPIA qui datait de la fin des années 1930, elle était en bien mauvais état, mais elle fonctionnait encore correctement.

Je collectionnais depuis quelques temps les outils relatifs aux calculs dont les anciennes calculatrices mécaniques et ne pensais pas du tout y ajouter des machines à écrire.

Pourtant en cherchant ces vieilles calculatrices, j’ai craqué devant une MIGNON, une machine à écrire qui sortait vraiment de l’ordinaire.

Comme l’OLYMPIA de mon père, la MIGNON venait aussi d’Allemagne.

 

A mes yeux de profane, c’était une machine extraordinaire, seulement trois touches et toutes les lettres sur un seul cylindre….

Ave c en outre la possibilité de changer de polices à volonté, en changeant de cylindre. Et quelle présentation magnifique dans ce beau coffret en bois.

Cette machine à écrire MIGNON était fabriquée en Allemagne à partir de 1913 par Allgemeine Elektriziläls Gesellschaff.

Pour moi, deux c’est le début d’une collection et par la suite, sans les chercher vraiment, s’il m’arrivait lors de mes recherches de calculatrices se trouver une machine à écrire un peu curieuse je me laissais tenter.

C’est ainsi, qu’au fil des années je me suis retrouvé avec une quinzaine de machines à écrire au milieu de mes nombreuses calculatrices.

 

Tout d’abord trois machines à écrire datant de 1900.

Dans le dernier quart du 19ième siècle on commence à construire et à commercialiser des appareils mécaniques pour écrire des textes. Le terme de Machine à Ecrire n’apparaîtra qu’au début du 20ième siècle.

Dans ces toutes premières machines, les lignes du texte déjà écrites étaient souvent difficilement visibles depuis la place de l’opérateur.

Celui-ci devait souvent se contorsionner pour les relire.

Il en est ainsi pour cette Columbia BAR-LOCK N°8 commercialisée entre 1887 et 1900.

L’une des particularités de cette antique machine est d’avoir un jeu de touches, en noir, pour les majuscules et un autre jeu de touches, en blanc, pour les minuscules.

On remarque toutefois que c’est déjà un clavier AZERTY.

Ce double ensemble de barres de caractères constituant la corbeille est placé verticalement devant la feuille de papier vient totalement occulter celle-ci.

On peut lire et traduire, "Fabriqué par COLUMBIA TYPE WRITER MEC. CO. New York N.W. U.S.A."

 

 

Par opposition, les deux machines qui suivent précisent dans leur nom que le texte est VISIBLE.

D’abord cette PITTSBURG-VISIBLE commercialisée entre 1897 et 1910 et inventée par James Denny Daugherty – Patente de 1891.

Ici la corbeille est placée bien à plat devant le chariot surélevé. Le texte est donc bien visible.

L’une des particularités de cette machine est la possibilité de séparer l’ensemble "corbeille et touches" du reste de la machine. Un simple petit verrou les maintient en position.

C’est également un clavier AZERTY et une seule touche, noire, à gauche, permet de passer de la position minuscule à  la position majuscules.

On peut lire "Fabriqué par PITTSBURG WRITTING MACHINE CO. Pittsburg PA. U.S.A.".  C’est sans doute une N°9 ou peut être une N°10.

 

      

 

      

Voici encore une machine VISIBLE. Cette fois, l’ensemble des barres de caractères est partagé en deux corbeilles, de part et d’autre du texte écrit, ce qui laisse celui-ci bien visible.

Cette Standard Visible Writer N°10 a été fabriqué à Chicago par The OLIVER TYPEWRITER Co. entre 1915 et 1917. Cette entreprise a fabriqué ce type de machine jusqu’en 1928.

Thomas Oliver était canadien d’origine, mais il préféra monter son usine à Chicago.

Elle a été abondamment commercialisée en Angleterre et en France. Les bureaux du ministère de Clémenceau en disposaient.

Cette machine sera beaucoup vendu en Angleterre où sa fabrication continua jusqu’en 1935.

On peut remarquer le crayon ou un système encreur pouvant se positionner sur le papier pour tracer des lignes en déplaçant le chariot ou des colonnes en tournant le rouleau.

      

 

                      

 

Après ces machines un peu spéciales, voici quatre grosses machines à écrire de forme analogue.

Le genre de machine que l’on trouvait entre 1910 et 1930 dans de nombreuses administrations.

Le genre de machine que l’on posait sur un bureau et que l’on évitait d’avoir à déplacer.

Cette UNDERWOOD a été fabriqué à Hartford, Connecticut U.S.A. vers 1929

 

 

       

 

La REMINGTON N°16 disposait d’un Cylindre et un chariot beaucoup plus longs que la normale afin de pouvoir remplir les très larges feuilles comptables.

Dans ce but un tabulateur décimal y était installé.

 

La REMINGTON N°10, de taille analogue avait un cylindre adapté aux feuilles de papier standard.

Ces deux modèles machines à écrire étaient importées des U.S.A. entre 1907 et 1914 et même après la guerre. Fabriquées par The Remington Typewriter Co New York.

Elles ont été utilisées jusque dans les années 1930 et elles étaient appréciées pour leur robustesse.

 

 

 

La Machine JAPY ci-dessous est très voisines des précédentes, mais c’est une fabrication française.

Fabriquée dès 1910 par les frères JAPY à Paris. L’usine d’horlogerie Japy était initialement installée à Beaucourt Territoire de Belfort.

 

 

Après ces lourdes machines, voici deux petites machines à écrire transportable dans une petite mallette.

Deux machines d’origine allemande des années 1920-1930.

Une petite OLYMPIA très voisine de la première

 

 

Et une petite ERIKA.

Fondée par Naumann au tout début du 20ième siècle, la société Seidel & Naumann de Dresde a produit ce type de machine dans les années 1920.

Cette grosse machine à écrire ROYAL était fabriqué par ROYAL TYPERWITER C0., INC. New York U.S.A. à la fin des années 1940 ou au début des années 1950.

C’est aussi une machine prévue pour des très large feuilles comptable.

 

 

 

Deux totalisateurs pour machine à écrire comptable dans les années 1920.

Lorsque le totalisateur est placé sur l’avant du chariot et connecté au mécanisme de la machine, on constate que chaque fois qu’une touche de chiffre est frappée, elle opère l’addition sur le totalisateur.

Et évidement il s’imprime à sa place sur la feuille de papier placée autour du rouleau.

Ce totalisateur est marqué "WAHL ADDING RACH C9" et "CHICAGO".

 

 

Et pour finir cette petite machine à écrire avec une seul touche et toutes les lettres sur un cylindre qui vient frapper la feuille de papier contre le rouleau.

Ce dernier est manœuvré à l’aide de la molette de gauche pour sélectionner la lettre à frapper.

Trois niveaux de caractères, les chiffres et ponctuations, les majuscules et les minuscules, au choix par le levier à gauche.

Le rouleau portant la feuille est actionné par la molette de gauche. C’est le cylindre portant les caractères qui se déplace après chaque frappe.

Le ruban de 9mm est enroulé sur des bobines de 32mm.

Bien que totalement opérationnel, l’ensemble ressemble davantage à un jouet qu’à une machine pour adulte.

Sans doute du début du 20ième siècle, mais aucune marque apparente n’en permet une datation plus précise. Seul un N°4717 sous le socle en bois.

 

 

      

 

Ces belles bobines métalliques portant le ruban encreur était vendu dans des boîte en tôle lithographiée, parfois en carton ou sur la fin en plastique.

Tenter de retrouver toutes ces marques de ruban est une gageure… En voici quelques unes.

Réparer une machine à écrire nécessitait des outils très spécifiques.

Ils étaient parfois regroupés dans une boîtes ressemblant fort à une boîte de compas.

 

 

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