Matériel Optique

 

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L’optique a toujours été pour moi un sujet d’intérêt. Au début, davantage pour une utilisation pratique autant pour mes centres d’intérêt que par curiosité scientifiques.

Mes goûts pour la biologie, la botanique, la géologie ont nécessité un vrai microscope que le père Noël a bien voulu m’apporté pour mes 17 ans.

        Parallèlement, l’astronomie m’a entraînée vers la construction d’une Lunette Astronomique relativement précise.

Ajoutons à cela la géométrie qui m’a poussée à approfondir le fonctionnement de ces appareils.

 

En dehors de ce côté utilitaire, mon côté collectionneur m’a entraîné vers des appareils plus anciens et progressivement une collection d’objets tournant autour de l’optique s’est constituée.

 

                          Microscopes :

 

Il était magnifique ce premier microscope d’étude, offert pour mes 17 ans. Pas de marque apparente, c’est sans doute un Lemardeley comme dans les lycées des années 1950.

Il n’avait que deux objectifs et pas de déplacement micrométrique. Le reste est arrivé plus tard.

Le vernier du déplacement micrométrique est un BBT-Krauss. La chambre claire au-dessus de l’oculaire n’a pas de marque visible.

 

Mon père m’a trouvé peu de temps après un Winkel-Zeiss d’occasion des années 1930 beaucoup plus performant avec platine circulaire rotative, condensateur réglable et déplacement micrométrique.

 

                          

Ce n’est que beaucoup plus tard, après la trouvaille, au hasard des farfouilles dans des brocantes, de deux microscopes en laiton du tout début du 20ième siècle que l’idée d’une collection m’est venue.

Mais à mes yeux, un microscope est avant tout un objet utilitaire.

 

Ce microscope d’étude n’a qu’un objectif, il est marqué Nérée Boubée Paris et date de la fin du 19ième.

Le professeur Nérée Boubée (1806-1862) est un naturaliste, entomologiste, géologue, auteur et enseignant à l'Université de Paris.

Il fonde en 1845 un commerce de collections naturaliste et de matériel scientifique qui perdurera jusqu’en 2014.

Il est aussi le concepteur d'un microscope, qui porte son nom, avec vis de mise au point micrométrique placée sur le haut du fut.

Quand j’ai eu ce Microscope, il n’avait pas d’objectif, j’ai été long à trouver un objectif en laiton de la même époque.

 

            

Cet autre Microscope, marqué NACHET à PARIS est sans doute plus ancien, peut-être 1870.

Sans être un jouet, c’est probablement un microscope pour les écoles. Il n’a pas de molette pour un réglage micrométrique.

 

                                                             

 

Cet autre microscope est sans doute de 1900. Son socle en croix est pliable, l’ensemble s’articule curieusement pour se ranger dans son coffret.

Le coffret est muni d’une plaque en laiton presqu’illisible. Avec beaucoup de mal on peut lire :

Otto Himmler

Werstatte Microscope

BERLIN

Karl Otto Himmler (1841-1903) fut le concepteur des premières lentilles de contact il fabriqua également des microscopes de grande qualité.

Son entreprise fonctionna à Berlin jusqu’en 1944.

Celui-ci non plus n’avait pas son optique lorsque je l’ai obtenu. Ici encore il a fallu attendre de trouver des objectifs de 1890-1900 pour le compléter.

Par contre il y avait un condensateur et un vernier pour déplacement micrométrique, certainement d’une autre marque, dans la boîte.

Depuis j’ai trouvé des lots d’objectifs de diverses époques et de diverses marques pour pallier aux manques de certaines pièces de collection.

 

   

 

Ce gros microscope est aussi un Lemardeley, il peut être soit binoculaire soit monoculaire. Il date des années 1950-1960.

Il possède une platine-revolver pour quatre objectifs ce qui est assez rare.

 

Son coffret permet le rangement de nombreux accessoires.

 

Ce dernier Microscope est d’une conception beaucoup plus moderne. Il est sans doute des années 1990-2000. Il est plus léger et il dispose d’un éclairage intégré.

Aujourd’hui le même microscope marqué soit JEULIN, soit OPTIKA est vendu avec un éclairage LED autonome.

Ici, la partie optique reste immobile, c’est la platine qui se déplace. Le tube de l’oculaire est incliné mais laisse la platine bien horizontale.

Il est marqué JEULIN N°95 95 52. Depuis 1925, Robert Jeulin, droguiste commercialise des produits chimiques pour les enseignants.

Puis progressivement, l’entreprise étend son activité à divers matériels pédagogiques en passant par le Meccano dans les années 1970. Les Microscope Jeulin sont toujours commercialisés aujourd’hui.

 

 

 

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                     Microscopes-Jouets :

Les Microscopes qui suivent sont souvent davantage des jouets que de vrais microscopes. Ils étaient prévus pour une initiation scientifique à des enfants de 9 à 15 ans.

Dans cette rubrique, le plus ancien, en laiton, dans un beau coffret en bois, date de 1900+/-.

Il était livré avec deux plaques préparées

Vendu par L. Couturier, Opticien & Electricien à Versailles

 

Ce premier petit microscope se réglait manuellement. Il n’y avait pas de molette pour monter et descendre le tube optique.

Les petits microscopes qui suivent ont presque tous, une molette pour manœuvrer l’optique.

Le premier est un BRITEX MINOR cette marque anglaise a fabriqué des microscopes de 1920 à 1960, celui-ci date des années 1930.

La mise au point se fait en allongeant le tube, dont la longueur peut presque tripler, et/ou en tournant la couronne moletée entourant le fut pour la précision finale.

 

La société “L’Optique Commerciale” est issue de l’ancienne maison A. DECAIX, fondée en 1858 par M. MILLION.

En 1900, la société anonyme “L’Optique Commerciale” est créée, suite au rachat de la maison DECAIX par Amédée COUESNON.

Sous le nom de OPTICO, elle s’est spécialisée par la suite dans des microscopes scolaires et des microscopes pour jeunes.

Ce premier modèle date des années 1950. C’est un petit microscope très complet avec une platine révolver à trois objectifs, ce qui est rare pour un jouet.

Ce deuxième microscope OPTICO est plus récent, il date des années 1970.

Tout en étant d’une conception très soignée, il est nettement moins performant que le précédent. Il n’a pas de molette de mise au point.

 

 

 

Petit microscope sans marque apparente des années 1950

       

Ce petit microscope BERRY est de la fin des années1950. Il n’a pas de molette pour la mise au point.

Il est censé avoir deux grossissements par allongement du tube optique : x100 et x160.

       

 

Parmi les nombreux microscopes jouets, il ne faut pas oublier les Microscopes MECCANO.

Au début des années 30, à New-Haven dans le Connecticut, A.C. Gilbert Co, dirige un vaste groupe axé essentiellement sur la fabrication de jouets éducatifs et/ou techniques.

Meccano Inc. fait partie de ce groupe et Gilbert utilisera la marque Meccano pour de nombreux produits entre 1930 et 1936.

En particulier, Gilbert développe tout une gamme de produits scientifiques dont des Microscopes. Entre 1933 et 1936, près d’une dizaine de petits Microscopes va être proposé au jeune public.

Ils sont accompagnés de tout un ensemble d’accessoires :

Pincettes, aiguilles montées, réactifs et colorants pour diverses préparations, filtres polarisants et évidemment toute une série de lames dont certaines sont déjà garnies d’une multitude de choses à observer.

Un petit manuel accompagne l’ensemble et guide l’enfant dans ses manipulations.

Après 1936, Gilbert n’utilisera plus la marque Meccano, mais continuera à vendre des Microscopes sous le nom de Gilbert jusque dans les années 60.

En 1950, les Microscopes Gilbert sont encore très voisins des Microscopes Meccano des années 30.

Celui-ci était présenté dans un coffret en bois assez peu esthétique.

Pour ce deuxième, le coffret en carton, quoique moins résistant, présente beaucoup mieux.

Curieusement, le microscope illustré sur le couvercle, n’est pas le même que celui dans la boîte.

Ce dernier microscope Meccano, également dans un coffret en carton, est plus élaboré, il s’accompagne d’un dispositif de polarisation de la lumière.

 

Parmi les jouets, il faut aussi citer les jeux de constructions permettant de concevoir des systèmes optiques, dont des microscopes.

Je possède trois de ces jeux : Construment, Optihus und Fotomann et Philoptic.

 

CONSTRUMENT est un jeu anglais dans les années de 1932 à 1936. Il permet la construction de plusieurs instruments d’optiques.

Cinq boîtes étaient proposées au jeune public : 10, 20, 100, 100+ & 200.

 

   

   

 

OPTIKUS und FOTOMANN est un jeu allemand, de la gamme KOSMOS, commercialisé entre 1936 et 1960.

Entreprise Franckh’Sche Verlagshandlung, W. Keller et Co. A Stuttgart.

Ce jeu permettait de construire divers matériels photographiques mais aussi un microscope dont le tube était en carton.

Le microscope en bois et laiton, sur le côté, ne provient pas de cette boîte, mais d’un autre jeu KOSMOS.

 

 

PHILOPTIC n’est pas réellement un jouet pour enfant, mais un ensemble pédagogique pour l’enseignement de l’optique dans les lycées dans les années 1950 et 1960.

Fabriqué par l’entreprise Gold-Lebey (Goldstein & Lebey à Levallois)

Quatre boîtes étaient vendue B, C, D, E et les boîte intermédiaire BA, CA, DA. E, la plus grosse boîte était composée de B+BA+CA+DA et livrée dans deux gros coffrets en bois.

La construction d’un microscope y est évidemment prévue.

         

Les matériaux utilisés par Philoptic sont de qualité, les lentilles entre autres sont de hautes performances.

Les objets conçus avec Philoptic ont des qualités optiques proches des objets professionnels correspondants.

 

    

 

 

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                        Microscopes-Loupes :

Il y a parfois des systèmes difficiles à étiqueter, ni vraiment loupe, ni vraiment microscope. Il en va ainsi pour ces deux petits appareils en laiton.

Ils étaient commercialisés à la fin du 19ième et au début du 20ième siècle sous le nom de microscopes de poche, mais qi ne sont en fait que des loupes puissantes.

Repliés, ils ne prennent que peu de place dans une poche, mais mis en position ils permettaient des observations intéressantes, de la puce aux cheveux.

Celui de gauche nécessitait que l’objet soit posé sur un verre éclairé par-dessous. Pour celui de droite, une simple lame suffit.

        

Cet autre, ci-dessous, a tout du microscope, objectif standard et oculaire. Il est marqué NACHET-Paris.

Il contient, au niveau de l’oculaire une règle graduée en 1/10ième de mm permettant de mesurer des fils dans un tissus.

Une bague permet d’orienter cette règle, l’autre bague sert pour la mise au point.

       

Camille-Sébastien Nachet (1799-1881) ouvre son atelier, à Paris, en 1839.

Spécialiste des lentilles-doublets achromatiques pour microscope, il devient rapidement l’un des grands fabricants européens de microscopes.

La société Nachet a cessé toute activité le 4 mai 2010.

 

 

 

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                   Loupes :     

Ce terme englobe un grand nombre d’objets fort disparates. Depuis la loupe du philatéliste à la loupe binoculaire en passant par le petit compte fil et l’œilleton de l’horloger.

Deux belles loupes pour philatélistes en laiton nickelé et manche ébène des années 1930.

Ces œilletons d’horloger se coinçait comme un monocle dans le repli de l’orbite. C’est tout un art de le maintenir toute la durée d’un travail.

Celui du haut a un fort grossissement est obtenu par deux lentilles espacées d’un centimètre, les deux du bas n’ont qu’un faible pouvoir grossissant.

Les compte-fils pour les commerçants et artisans du tissu permettaient de compter les fils d’une trame dans un carré d’un centimètre grâce à une lentille de très courte distance focale (2cm).

Ils étaient aussi utilisés en typographie.

Cette très grosse lampe-loupe de laboratoire ou d’atelier, avec éclairage intégré datte des années 1940-1950.

Un système d’articulation permet de placer la lentille dans la position souhaitée pour l’observation.

Une deuxième lentille peut venir doubler le pouvoir grossissant de la loupe.

Les lentilles rectangulaires sont facilement démontables pour être nettoyées ou changées.

Cet appareil est marqué GRUBER BTE SGDG.

GRUBER est une marque française spécialisée, dans les années 1930, dans la fabrication de projecteurs de scène avec lentille de Fresnel.

Il commercialisa également des lampes-loupe destinées aux métiers de précision (bijoutiers, horlogers...) jusque dans les années 1960.

Cette curieuse loupe, munie d’un serre tête permet une très bonne vision binoculaire pour un bricolage de précision.

Elle n’a aucune marque apparente et date sans doute des années 1920 ou 1930

 

Fondée en 1931 à Courbevoie, BRONZAVIA est spécialisé dans le matériel aéronautique, bougies, radio, optique etc…

Datant de la fin des années 1930 cette curieuse loupe binoculaire BRONZAVIA est complète avec trois objectifs interchangeables. Elle ne dispose d’aucun oculaire, ce qui est normal.

En fait elle s’utilisait en complément d’une paire de jumelle BRONZAVIA, j’ai été très long à le comprendre.

A défaut de jumelles BRONZAVIA, j’ai trouvé des jumelles d’une autre marque pouvant s’adapter à la condition de dissocier les deux jumelles et d’en inverser leur fixation.

L’ensemble fonctionne très bien et la mise au point s’effectue grâce à la grosse molette sur le socle.

On peut aussi utiliser la petite molette qui modifie l’orientation du bloc optique.

 

 

Les deux loupes binoculaires qui suivent sont identiques L’une est marquée BBT-Krauss l’autre est sans marque apparente.

Ce sont des loupes d’étude, sans doute des années 1960 comme on en trouvait dans les collèges et les lycées.

La société BBT fondée par Barbier, Bénard et Turenne en 1862 s’est spécialisée dans l’optique et le système d’éclairage des phares elle a été dissoute en 1982.

La société Krauss a été fondée en 1882 à Berlin. En collaboration avec BBT, Krauss fabrique des Microscope et des loupes binoculaires BBT-Krauss.

 

Cette dernière loupe binoculaire est une chimère, un amalgame entre un socle de microscope avec son système de mise au point et les deux éléments optiques d’une loupe.

Un système de déplacement micrométrique de l’objet y est ajouté. L’ensemble est très performant.

     

 

 

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                   Appareils de Photos :

J’ai fait mes premières photos avec l’appareil de mon père, c’était un appareil à soufflet, noir, un 6,5 x 11 de 1930, un format assez peu fréquent.

C’était un bon appareil datant de l’époque où il couvrait avec son père, aux Sables d’Olonne, les grands évènements locaux, pour le compte de deux grands journaux de l’Ouest.

Mon père n’a jamais utilisé de Cellule posemètre mais il ne ratait jamais ses photos. Moi, j’étais obligé d’utiliser une cellule Sixtino pour les réussir.

Cet appareil m’a été volé en 1966, je l’ai remplacé par un ELJY-Club assez performant utilisant du 24 x 36 non perforé en 12 poses.

Puis en 1970, j’ai acheté un Kodak-Retinette-1B. Plus besoin de posemètre… Une aiguille, dans le viseur permettait une mise au point très rapide.

Aujourd’hui, j’ai laissé tomber l’argentique pour passer au numérique mais j’ai toujours la nostalgie de ces vieux appareils.

L’idée d’une collection est venue lorsque j’ai trouvé en salle des ventes, dans les années 1970, ces deux chambres du début du 20ième siècle.

 

Celle-ci n’a pas de marque apparente. Seul l’obturateur à rideau présente un logo que je n’ai pas su identifier.

 

 

 Cette deuxième chambre est plus petite et est marquée HUONG-KY Hanoï. Sans doute du début des années 1920.

Entre 1920 et 1950 Tran Van Thanh dit Huong-Ki tient à Hanoï un Atelier de photographie et d’agrandissement, d’abord situé 1 avenue de la Cathédrale, et employant 17 Annamites.

Dans les années 1920, il s’installe 78 rue Jules-Ferry, à Hanoi.

En 1922 il travaille pour le Gouvernement général de l’Indochine, pour lequel il fait des prises de vue des nouveaux quartiers de Hanoi.

Mais il est aussi un excellent portraitiste, et est en relation avec René Tetart dont il diffuse les clichés du Tonkin en cartes postales.

Il a réalisé, en 1928, sans doute en vue de l’exposition coloniale de 1931, un reportage complet sur les groupes ethnographiques du Haut-Tonkin.

 

Ces deux appareils utilisaient des plaques en verre, placée, en chambre noire, dans les étuis en bois fermant par un rideau à glissière formé de fines lamelles de bois.

 

 

Cette autre chambre à soufflet est beaucoup plus petite, elle n’a aucune marque apparente. C’est encore un appareil à plaque des années 1920.

 

 

Cet appareil Manufrance-Luminor de 1935 utilise des pellicule 6x9. Il a été vendu par PHOTO-PLAIT Paris.

 

 

Pour terminer avec mes appareils à soufflets, voici un autre 6x9 des années 1930.

N°2 Folding Cartridge Hawk Eye (Cartouche pliante œil de faucon). – Model B.

Made in U. S. A. By EASTMAN KODAK Co. Rochester, N. Y. 

    

En 1911, les frères Lumière s’associent avec la société JOUGLA pour fabriquer des appareils photos jusqu’aux années 1950.

Entre autres ces deux très petits appareils ELJY utilisant des pellicules 24x36, 8 poses sans perforations.

Celui-ci date de 1937, il est muni d’un objectif anastigmat LYPAR F 3,5 Lens type 1.

       

 

Ce deuxième est plus récent, c’est un ELJY Club de 1954-60 toujours avec le même objectif.

Un modèle sans posemètre de 1951 mais avec le compte vues imaginée en 1954 par le gendarme reporter Jean Krausse de Sidi-Bel-Abbès.

 

Dans cette catégorie de très petit appareil, j’ai aussi ce NORI-OPTIK de 1935.

C’est soi-disant l’Appareil Espion équipant la Wehrmacht durant la seconde guerre mondiale.

 

Et pour finir, cette boîtes CORONET Luxe pouvant s’utiliser en 4x6 : 16 poses ou en 6x9 : 8 poses.  Aux environs de 1937.

 

            

 

 

 

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                   Lanternes Magiques :      

Lanternes magiques Carette de la fin du 19ième siècle.

Georges Carette est un Français qui émigra à Nuremberg en 1886 où il installa son usine de jouets.

Il fabriqua entre-autres des machines à vapeur, des trains à vapeur, des trains mécaniques puis électriques et des lanternes magiques.

Il du interrompre ses activités et retourner en France lors de la déclaration de guerre en 1914.

Après la guerre son associé Karl Bub relança une partie de la production, essentiellement les trains. 

 

 

 

Dans ma jeunesse, mon père utilisait un vieux projecteur pour nous passer des plaques en verre naïvement dessinée et même des morceaux de films 35mm.

Il m’a expliqué qu’il avait trouvé ce projecteur en mauvais état, avec quelques plaques, sous un banc après le passage d’un cirque.

Avec une boîte de conserve, il avait remplacé la lampe à pétrole manquante par une ampoule électrique.

Quand aux films, c’étaient des rushs d’actualité provenant des poubelles d’un journal local.

Ce projecteur est resté longtemps au grenier avant de disparaître lors d’un grand nettoyage.

Beaucoup plus tard, j’ai été tout content de retrouver exactement le même, par hasard dans un vide grenier.

 

Projecteur Lapierre de 1909. On retrouve sur un catalogue de 1919, le même projecteur sous le nom de Joseph-Isidore.

Auguste Lapierre, d'origine normande, débute en 1848 comme simple ferblantier à Paris, 1 rue Saint-Maxent.

Lapierre devient rapidement le premier fabricant de lanternes-jouets en France et déménage en 1866 au n° 21 de la rue Michel-le-Comte.

Il propose toute une gamme de lanternes magiques, des lampascopes (lanterne dont on coiffe une lampe à pétrole) et des petits fantascopes, ainsi qu'un grand choix de plaques de verre.

En 1875 Auguste Lapierre prend sa retraite et laisse la place à son fils Edouard Virgile. Sous sa direction, la petite firme prend rapidement de l’ampleur.

Isidore Demaria est originaire du Tessin en Suisse. Après des études d’optique, il ouvre à Paris en 1858 une fabrique et un magasin d’accessoires photographique.

Le 28 février 1893, Isidore associe aux affaires son fils Jules (1865 - 1950) et fonde la société Demaria & Fils, puis en 1897 Demaria Frères avec le second fils Paul.

Isidore Demaria et Joseph Dubouloz déposent en 1898 un brevet pour un zoographe. En 1908
En 1908, Demaria absorbe la firme Lapierre. La nouvelle société prend le nom de S.A. des Etablissements Demaria-Lapierre (DL),

Ce qui explique que cette lanterne puisse parfois porter le nom de Lapierre d’autre fois le nom de Joseph-Isidore

      

Ce dernier projecteur pouvait aussi bien être utilisé pour passer des petits films d’animation en 35mm que des plaques polychromes comme ci-dessous.

                     

 

 

 

 

 

Cette autre Lanterne est aussi signée Lapierre elle date du tout début de l’électricité sons doute des années 1910…

Elle dispose d’un support d’ampoule à baïonnette à la place de la cheminée et d’une fiche voleuse que l’on branchait à la place de l’ampoule de la cuisine à cette époque.

Comme la précédente, elle permettait de passer des vue fixes, soit sur verre soit sur rhodoïd.

Mais aussi de petits films d’animation. Je l’ai trouvé accompagnée d’une abondante quantité de ces trois types de vues.

Elle est maquée Lapierre-Cinéma et UNIS-France sur le côté.

La chanson de Maborough en 12 vues et d’autres vues sur plaques en verre

     

Quelques vues sur Rhodoïd

 

  

Les comtes dont Cendrillon sont aussi présents

      

Et aussi des chansons d’autrefois

  

 

 

 

 

 

 

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                   Appareils de Mesures :    

Il y a de nombreux appareils de mesure en rapport avec des système optiques. Il est impossible d’en dresser une liste exhaustive et de les collectionner tous.

Je veux juste en présenter ici quelques-uns.

Beaucoup de ces systèmes servent pour des mesures angulaires. Ce sont soit des appareils pour usage scolaires, soit pour des géomètre soit pour la navigation.

 

Réfractomètre de Silbermann

Le premier appareil présenté ici date de la fin du 19ième siècle. Il est marqué L. Luizard à Paris.

Ce réfractomètre a été mis au point en 1870 par le physicien Jean Thiebault Silbermann pour l’étude des lois de la réfraction (sin i = n sin r).

Et pour la mesure de l’indice de la réfraction n. Le liquide à étudier est placé dans le récipient au centre.

Les angles d’incidences et de réfraction sont mesuré par la position des alidades sur le cercle gradué.

Les sinus sont mesurés par la position de la pointe des alidades sur la règle graduée qui peut être levée ou descendu à volonté.

Un oculaire de microscope fait parfaitement l’affaire comme objectif dans le tube de droite et un verre dépoli doit être fixé en dessous.

  

Ce même appareil peut servir également pour les lois de la réflexion en remplaçant le récipient central amovible par un miroir.

 

Les divers appareils qui vont suivre sont surtout utilisés par des géomètres, des arpenteurs ou toute autre personne devant faire des relevés topographiques.

On trouve de nombreux détails concernant des objets analogues aux cinq objets qui suivent dans les catalogues H. Morin entre 1910 et 1920.

 

Graphomètre à pinnule

Il est de la fin du 19ième siècle et est marqué  Bianchi rue du coq  puis  S  t Honoré 11 à Paris

Les pinnules sont les fentes aux extrémités des alidades par où on effectue les visées.

Coté œil la fente est très étroite, coté objet la fente plus large contient un fil tendu que l’on doit aligner avec l’objet visé.

 

Equerre d’arpenteur à pinnules

Ces équerres très utilisées par les géomètres avant les visées laser permettaient, par leur forme octogonale de faire des mesures angulaires de 45°, de 90° et de 135°.

La poignée amovible pouvait éventuellement se fixer sur une perche d’arpentage.

Aucune marque n’est visible sur ces deux équerres, vraisemblablement du tout début du 20ième siècle.

Celle de droite n’a pas sa poignée et est rangée dans un coffret en bois.

 

 

 

 

Goniomètres à pinnules ou pantomètres

Assez voisins des équerres précédentes, ces goniomètres étaient constitués de deux cylindres superposés.

Une molette permettait de faire tourner l’un des cylindres de l’angle voulu. Un vernier permet de mesurer l’angle au 1/20ième de degré.

Ces goniomètres étaient souvent munis d’une boussole. Celui du bas à droite n’en avait pas.

                               

Goniomètre à lunette

Aucune marque apparente sur ce goniomètre des années 1920. Il était utilisé pour faire des relevés angulaires d’inclinaison.

La lunette permet des visée plus précise qu’un simple jeu de pinnules, qui serait peu pratique pour des angles d’inclinaison.

Le vernier permet, ici, une précision au 1/30ième de degré.

Niveau à réflexion d’Abney

Ces niveaux à réflexion d’Abney sont toujours vendu aujourd’hui, certes avec un design plus moderne mais identique au niveau du principe.

Le niveau Abney a été inventé par Sir William de Wiveleslie Abney (Né le 24 juillet 1843 Décédé le 3 décembre 1920)

Abney a inventé cet instrument pour l’enseignement dans l’École du génie militaire à Chatham, en Angleterre avant la fin de 1870. 

Curieusement, cet appareil de conception anglaise, a été fabriqué par Lutz & Schulz à Buenos Aires pour être vendu par Necretti & Zambra à Londres.

Il était accompagné par une notice en espagnol. Un vernier permet une bonne précision angulaire.

Exactement, le même appareil figure sur les catalogues H. Morin entre 1910 et 1920 et est estampillé H. Morin.

 

 

          

   

 

Clitographe Lefebvre

Un Clitogtaphe est un instrument servant à mesurer la pente d'un terrain.

Au milieu du 19ième siècle, Jules Lefebvre est un architecte concepteur et constructeurs de cinq types de Clitographe.

Originaire de Rouen, Jules Lefebvre s’est implanté à Paris au 54 de la rue des Tournelle.

Les deux premiers types servent à la construction les autres sont destinés à l’Arpentage et au Nivellement.

Le Clitographe présenté ici est de type 2, dans le cas de la pose d’une fenêtre, il peut vérifier aussi bien le linteau, le socle ou les côtés.

Le brevet initial est de 1860, l’appareil présenté ici dates environ de 1880.

L’intérêt des Clitographes Lefebvre est de mesurer les déclivités sous forme d’une pente exprimée en millimètres par mètre.

Unité angulaire reprise par la suite sous le nom de millième, surtout dans l’armée.

       

 

   

 

On peut lire, sur le cadre, les inscriptions suivantes :

Niveau de Pente Parlant ou Clitographe Lefèbvre – Brevet d’Invention de 15 ans.

Millimètres - Pente par mètre – Breveté SGDG - 4061

   

 

 

 

Pour navigation.

Boussole méridienne (sextant).

Ce type de boussole munie de ses deux rapporteurs et de son cadran solaire pouvait être utilisées pour faire le point.

C’était nettement moins précis qu’un vrai sextant.

On retrouve des boussoles méridiennes analogue sur les catalogues H. Morin des années 1920.

Celle-ci semble plus récente. Elle est marquée F. L. WEST 31 Lock Spur Fl London

Cet atelier semble s’être spécialisé dans la fabrication d’objet de navigation à l’ancienne.

 

Petit Sextant

C’est une réplique récente, mais en état de marche des sextants utilisés vers 1900.

        

Boussole de Topographie.

Bousole avec système de visée à pinule et loupe de lecture pour relevé topographique.

Fabrication japonaise des années 1980

 

Boussoles déclinatoires

Utilisé par les géomètres, ces boussoles se fixaient sur leurs planchettes.

Celle de droite est marquée : BARABAN THOMAS Successeur Rue St Honoré PARIS.

C’etait un attelier spécialisé en matériel de dessin et de géodésie et en matériel scientifique entre 1900 et 1930.

  

 

Des outils de mesure de l’époque de la photo argentique.

Telémètre optique MAJOR J-L.

Fin des années 1940 et années 1950. Ce télémètre s’est aussi vendu sous le nom de ALSAPHOT MAJOR 2.

J-L sans doute pour Jean Labarre. Celui-ci avait un attelier d’optique à Neuilly Plaisance depuis 1900. Cet attelier à fermé en 1984. Il a soustraité pour ALSAPHOT.

Ce télémètre pouvait se fixer sur un appareil photo à la place du flash. Il sert à mesurer la distance jusqu’au sujet à photographier.

Par la suite, beaucoup d’appareils photo auront un télémètre incorporé et couplè au mécanisme de règlage.

Dans les années 1950 et 1960 les Posemètres à cellule photoélectrique étaient des outils incontournables pour les photographes.

Ils leurs permettaient de déterminer l’ouverture et le temps de pose en fontion de la sensibilité de la pellicule utilisée.

C’était une époque où la sensibilité d’une pellicule s’exprimait en DIN ou parfois en ASA

En France les marques les plus connues étaient REALT et SIXTINO.

Posemètre REALT

Pour ce type de posemètre on changeait de plaque en fonction de la sensibilité. Ici la plaque utilisée est une 21-22 DIN.

La plaque choisie sert de cadran pour la lecture des informations données par l’aiguille.

 

 

 

  

Posemètre SIXTINO

Pour ce deuxième type de posemètre, on tourne un cadran pour choisir la sensibilité. Ici c’est 24 DIN = 100 ASA qui a été choisi.

                  

 

 

Spectroscope COGIT

Les établissement COGIT (Paris) étaient spécialisés dans la fabrication de matériel de laboratoire (électricit é et optique) dans les années 1920 et 1930 et peut-être jusqu’aux début des années 1950.

En fonction des barres noire visible dans le spectre on peut déterminer la nature du milieu étudié.

 

Spectroscope pour étude de la difraction (Lycée)

 

 

 

Cylindro-sphéromètre S-L et sphéromètre G-L

La Société des Lunetiers (S-L) a été fondée en 1849 en 1862 elle devient ESSEL puis en 1972 ESSEL + SILOR devient ESSILOR.

G-L vient peut-être de Groupe des Lunetiers ou Guilde des Lunetiers. ?

Ces deux outils datent du début du 20ième siècle. Celui de droite, compte tenu de son embout cylindrique ne peut mesurer qu’un verre sphérique.

Celui de gauche avec son embout à trois plots peut mesurer un verre torique ou cylindrique.

Le déplacement de la pointe centrale mesure la flèche d’un arc limité par les deux autres pointes (ou par le rebord du cylindre).

Le résultat p est donné directement en dioptries, basé sur un indice de réfraction de n = 1,523, l’indice standard des verres de cette l’époque.

Le rayon est obtenu par la formule R = p / (n-1).

La puissance en dioptrie donnée par le sphéromètre suppose que l’autre face est plate.

Dans le cas d’un verre dont les deux faces sont courbes, il faut faire une mesure sur chacune des faces et ajouter les résultats.

Ces résultats sont positifs pour des face convexes et négatifs sur des faces concaves.

Frontofocomètre S-L. (Années 1950)

C’est un appareil pour opticien et lunettiers qui permet de mesurer les verres de lunette en en donnant toute leurs spécificités.

Contrairement aux outils précédents qui effectuaient des mesures géométriques, le frontofocomètre ou frontophocomètre effectue une mesure optique.

Il donne les valeurs respectives de la puissance frontale sphérique, de la puissance cylindrique et de l’axe du cylindre (astigmatisme) et éventuellement de la puissance prismatique (myopie).

La puissance frontale est à distinguer de la puissance focale. La puissance frontale correspond à l'inverse de la distance frontale mesurée de la surface du verre au foyer du verre.

Alors que la puissance focale qui est l'inverse de la distance focale mesurée du plan principal au foyer du verre.

Il indique la puissance des verres en dioptrie. La plupart des frontofocomètres peuvent mesurer des verres allant de -25.0 dpt à +25.00dpt.

 

Trousse d’optométrie GIROUX.

La Maison Giroux, 19 rue de l’Odéon à Paris, était spécialisée dans la fabrication de matériel d’optique médicale.

Cette trousse des années 1930, de faible encombrement, permettait à un oculiste de faire des visites à domicile pour vérifier l’états des yeux des patients et d’en mesurer les corrections à effectuer.

Il n’était pas rare de trouver de telles trousses chez les opticiens, car bien souvent c’était l’opticien qui se chargeait de ces mesures.

 

   

Ce petit miroir avec œilleton était utilisé pour des examen oculaires.

 

 

 

 

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                   Divers :   

Il y a dans cette rubrique, des objets qui n’entraient pas dans les chapitres précédents.

Parfois bien difficile à classer parce que l’on en ignore l’usage.

Il en est ainsi pour ces deux prismes et ces deux lentilles.

J’ai pensé qu’il s’agit peut-être d’élément d’un banc d’optique pour étudiants ou lycéen.

Condensateur à fond noir

Voici trois types de condensateur à fond noir.

Ces condensateurs se plaçaient sur la platine du microscope à la place des valets, ils étaient incompatibles avec une surplatine pour déplacements micrométriques biaxiaux.

Le centre du condensateur étant opaq ue, seule la lumière rasante éclairait l’objet, ce qui faisait ressortir des détails invisibles avec une lumière normale.

Le premier, entièrement nickelé, est de marque COGIT, c’est le plus perfectionné, une manette permet de lever la partie centrale d’une fraction de millimètre.

Rapelons que les établissement COGIT (Paris) étaient spécialisés dans la fabrication de matériel de laboratoire depuis les années 1920.

Le suivant laqué noir avec unliseret or,se place aussi sur la platine mais n’est pas règlable.

Le dernier, en bas à droite, se positionne à la place du condensateur classique, sous la platine.

 

         

Je ne collectionne pas les longues vue et les jumelles, j’ai placé ces trois là simplement pour parler optique.

Il y a plusieurs façons de voir et grossir des objets lointains.

La première technique est la lunette de Galilée, elle est utilisée pour les jumelles de théâtre et les petites lorgnettes, elle ne donne qu’un faible grossissement.

 L’objectif est une lentille convexe avec une distance focale assez grande (15 à 20cm).

L’oculaire est une lentille concave d’une très faible distance focale (-3 à -2cm).

Avec 15cm et -3cm on a un grossissement de 5 ce qui est largement suffisant pour ces lorgnettes.

La lorgnette ci-dessus date de 1900. Le corps est entouré d’un revêtement en corne.

La deuxième technique est celle est celle d’une lunette astronomique.

L’objectif est constitué par une lentille convexe de très grande distance focale (50cm à 1m).

 L’oculaire, lui est formé par un jeu de lentilles, un peu comme sur un microscope, équivalent à une très puissante loupe (2,5cm à 5cm).

Les deux problèmes d’une lunette astronomique sont sa longueur : avec un oculaire de 2,5cm et un objectif de 1m, le grossissement serait 40 fois pour une longueur de 102,5 cm.

 Le deuxième problème est que tout ce qui est observé est inversé. De plus un tel grossissement nécessite un support stable.

Il y a plusieurs façons de contourner ces problèmes. Dans une paire de jumelle on dépasse rarement un grossissement de 15 fois.

Une longueur de 40cm est donc largement suffisante, surtout si elle est coupée en trois par un double jeu de prismes-miroirs, ce qui de plus redresse l’image.

Dans une longue vue de marine, pas de prisme, on conserve la longueur rectiligne du chemin lumineux. Mais une lentille placée entre l’objectif et l’oculaire vient redresser l’image.

 Dans des modèles plus perfectionnés cette lentille peut être mobile. Elle produit alors un effet zoom.

La lunette ci-dessous est une petite réplique actuelle d’une longue vue de l’ancien temps.

Lorgnons ou pince nez de la fin du 19ième siècle.

 

 

Petite lanterne à verre biseauté. (fin 19ième)

         

 

 

 

 

 

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