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Mesures
des Masses et des Poids
Pour
effectuer ces mesures, nous disposons de deux types d’instruments, d’une part
les Balances, basées sur le principe des leviers et qui comparent deux masses
et d’autre part, les Pesons ou Dynamomètres qui mesurent la déformation d’un
ressort due à l’influence de la pesanteur sur une masse. On a longtemps
confondu les deux phénomènes, qui pour un commerçant, donnaient des valeurs
identiques. Aujourd’hui, à l’aube d’une ère spatiale, il ne faut plus faire cet
amalgame. Lorsque l’on utilise une Balance, on compare la masse de l’objet à
peser à des masses connues et étalonnées. Si un jour des spationautes décident
d’utiliser une Balance sur la Lune ou sur Mars, les résultats obtenus seront
les mêmes que sur la Terre. En revanche les Pesons mesurent un Poids. Si l’on
accroche une masse étalonnée de 2kg à un Peson, son curseur indiquera bien 2kg
chez le commerçant de votre quartier mais déjà avec un Peson de précision on
trouve des différences notables entre une mesure aux Pôles et la même mesure à
l’équateur, c’est dû au fait que la Terre n’est pas une sphère parfaite, elle
est aplatie aux Pôles. Sur la Lune notre Masse de 2kg au bout du Peson ne
pèserait que 0,33kg et sur Mars 0,76kg.
Je
vais présenter ici, différents types de Balances, puis les Masses étalonnées
qui les accompagnent, et enfin quelques modèles de Pesons.
Les Balances :
On
peut partager les balances en deux catégories :
Les Balances
Romaines :
Pour
ce type de balance,
les bras du levier sont inégaux. La
masse à mesurer est suspendu au bras le plus court, très près du pivot et la
masse étalonnée se déplace sur le bras le plus long qui est gradué. Ce type de
balance est très ancien, on en trouve des restes dans les diverses
civilisations de l’antiquité. A l’époque de la Rome antique elle portait un nom
d’origine Grecque : Statera.
En voici quelques
exemples.
Petite Balance
Romaine du 19ième à deux positions (33cm).
Petit bras très
court pour des lourdes charges.
Petit bras plus
long pour des charges moindres
Une autre Balance
Romaine, plus grande, des années 1920 (56cm).
Également une
Balance à deux positions.
Une autre grande
Balance Romaine des années 1920 (65cm).
Celle-ci, comme la
suivante, n’a qu’une seule position pour les pesées.
Cette Balance est
sans doute plus récente. Elle était encore en usage dans les années 1950-1960.
C’est une balance
de boucherie avec sa masse en laiton qui se déplace sur une règle finement
gravée.
Les Balances de ménage
des années 1950-1960 sont basées sur le même principe.
L’ensemble de
leviers amélioré est enfermé dans un socle.
Seule la masse est
visible sur l’avant et se déplace sur une règle graduée.
Une seconde masse
plus petite se déplace sur une seconde règle solidaire de la première pour
affiner le résultat.
Petite Balance de
Ménage Stube-Feintarierung de 22cm- Allemagne de
l’Ouest 1960.
De nombreux autres
types de balances utilisent le principe des bras de levier inégaux avec une
seule masse étalonnée.
Il en est ainsi
des Pèse-Lettres où le poids de la lettre déplace un arc gradué face à un
repère.
Les deux grandes
mesurent 22cm de haut. La plus petite est sans doute un jouet. 1930 et 1950
Deux autres
modèles de Pèse-Lettre – 1930 et actuel
Basé sur le
principe des pèses monnaies du 19ième ces deux petites balances
mesuraient le poids du saphir sur un disque vinyle – 1970-1980
Cette fois, la
masse étalonnée reste fixe et c’est l’objet à peser que l’on déplace. Le pèse
saphir est posé à la place du disque et l’on pose le saphir sur l’une des
marques.
Eventuellement, on
teste plusieurs marques jusqu’à obtenir l’équilibre. On peut aussi choisir une
marque et modifier le poids du saphir jusqu’à l’équilibre.
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Les Balances
à Fléau : pour
ce type de balances, les deux bras du levier sont égaux ; ils constituent
le fléau. Il y a de nombreux types de balances à fléau : dans le cas le
plus simple, deux plateaux sont suspendus aux extrémités du fléau et le fléau
est suspendu par un crochet fixé en son centre. Pour un autre type un peu plus
élaboré, le fléau est posé sur une colonne. Enfin dans les modèles les plus
complexes, le fléau est renforcé par une structure articulée en forme de
parallélogramme. Cela permet aux plateaux d’être au-dessus du fléau ;
c’est le cas entre autres des Balances Roberval.
Balances à Fléau à
suspendre : C’est
également un type de balance très ancien connu depuis la plus Haute Antiquité.
Il y en a de toutes les tailles, depuis 30cm jusqu’à dépasser 1m.
Les modèles
présentés ici sont du 19ième ou du début du 20ième.
(55cm, 36cm et 34cm).
Si les plateaux
sont absents, c’est que l’on peut aussi, directement accrocher la marchandise à
peser d’un côté et les poids de l’autre.
Ce modèle
artisanal est entièrement en bois, même les plateaux. Début 20ième.
(32cm)
Deux autres
balances artisanales en bois. Années 1980. (48cm et 55cm)
Conçues pour le
pesage des myrtilles lors de la fabrication de confitures au cours d’un bivouac
en montagne.
Les trébuchets
utilisés du 17ième au 19ième appartiennent également à cette
famille de balances, mais ils sont beaucoup plus petits.
Le fléau de ces
trébuchets mesurait entre 11cm et 15cm. On ne le suspendait que rarement, on
préférait le tenir à la main.
Surtout utilisés
pour les échange monétaires ces petites balances avaient, à l’intérieur du
couvercle, la liste des monnaies avec leur poids.
A cette époque, on
acceptait l’or et l’argent, quel que soit le pays d’où il venait.
Il fallait par
contre être très vigilant car de nombreux rapiats rognaient les pièces pour
récupérer quelques grains d’or.
Quelques
trébuchets du 17ième et du 18ième.
Après la
Révolution, les masses étalonnées de l’ancien régime étaient parfois remplacées
par des masses du système métriques dans les anciens étuis.
Coffret du 18ième.
Coffret du 19ième
avec des masses du système métrique.
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Les
Balances à Colonne :
Ce sont également des balances à fléau, avec les deux bras égaux, mais avec le
fléau posé sur un couteau au sommet d’une colonne.
Ces balances sont moins anciennes que celles à fléau
suspendu.
Le modèle présenté ici date de Napoléon III. Fléau de
29cm sur une colonne de 52cm
Les grandes balances à colonne utilisées pour le
commerce ne sont pas les seules de ce type.
La plupart des trébuchets utilisés pour peser des
monnaies et les balances de précision utilisées dans les laboratoires sont
aussi des balances à colonne.
Dans ce type de trébuchet, les plateaux sont posés sur
le socle lorsqu’ils sont au repos.
En fonctionnement, une manette permet de lever la
colonne de quelques millimètres, d’où le nom de balance à pédale souvent
utilisé.
Cette première balance à pédale est de la fin du 18ième
siècle. Son fléau de 16cm est finement ouvragé. Elle est fixée sur un socle en
loupe d’Orme.
Le tiroir contient plusieurs séries de masses, en Onces, Gros
et Grains et même une série en dg et cg du tout début du système métrique.
Les deux séries de masses en godets, visibles sur la
première photo sont incomplètes.
Nous avons, de gauche à droite, une Once, 4 gros, 2 gros puis dans
l’autre série 2 gros et ½ gros.
Il manque évidemment 1 gros dans les deux séries.
La série de petites masses en grains est plus que complète.
XX**** = 24, XV*** = 18, X** = 12, puis deux fois
****** = 6 et encore deux fois ***** = 5 puis **** = 4 et *** = 3
Reste la série en décigrammes en centigrammes.
Le marquage est très anarchique, au début du 19ième
siècle on n’utilisait pas encore le système 1-2-2-5-10 qui nous est familier.
Nous avons ici une masse de 5dg, cinq masses de 1dg,
une masse de 5cg, une de 2cg et une de 1cg.
Les quatre balances à pédale présentée ci-après sont
du début du 20ième siècle.
Celle-ci est caractérisée par des plateaux de formes
différentes. Fléau de23cm.
Sur celle-ci on remarque les plateaux creux amovibles
posés sur les plateaux plats de la balance. Fléau de17cm.
Balance fabriquée à Amsterdam par les Frères BREWER
En général les plateaux amovibles ainsi que les
plateaux fixes, étaient marqués Droite et Gauche.
Ils étaient contrôlés à la fabrication et les infimes
différences de poids étaient soigneusement rééquilibrées.
Fléau de20cm
Pour cette balance, la pédale est remplacée par un
système à vis qui ne nécessite pas de maintenir le doigt appuyé pendant les
pesées.
Fléau de 16cm.
Dans toutes ces balances les arrêtes des trois
couteaux doivent être sur un même plan :
Le couteau
central supportant le fléau et les couteaux aux deux extrémités supportant les
plateaux.
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Balances avec plateaux au-dessus du
fléau : Les premières balances de ce type sont les balances
Roberval. Elles ont été mises au point au 17ième siècle par Gilles
Personier de Roberval (1602-1675), un ami d’Etienne Pascal, père de Blaise.
Dans ces balances, le fléau est doublé par une structure articulée en forme de
parallélogramme.
Sur les grosses balances de ce type, le
parallélogramme est caché dans le bâti, mais sur les petites utilisées comme
pèse lettres ou pèse monnaie, la structure articulée est bien visible.
Balance Roberval de 19970 avec sa boîte de masses
étalonnées de 1g à 200g en laiton. Fléau de 30cm.
On peut remarquer l’alignement des arêtes des trois
couteaux
Balance anglaise de type Roberval avec ses masses en
laiton étalonnées de ¼ OZ à 1 LB.
On remarque la dissymétrie des plateaux, l’un avec bec
verseur pour recevoir les produits à peser :
Légumes, biscuits, bonbons, sucre, farine etc…
Et l’autre, circulaire pour recevoir les masses. Fléau de 23cm
Cette balance VIKING, peut être d’origine suédoise,
est aussi de type Roberval. Ici encore les plateaux sont dissymétriques. Fléau
de 17cm
Cette petite balance du 19ième était prévue
pour vérifier les monnaies. Ses masses
sont étalonnée en Franc Or et non pas en gramme.
Le parallélogramme caractéristique du type Roberval
est ici bien visible. Fléau de 12cm.
Les mêmes balances, avec un plateau plat et un plateau
en coupelle, étaient également utilisées comme pèse lettre.
Cette autre petite balance Roberval, n’est qu’un jouet
fabriqué par JeP (Jouets de Paris) mais elle est bien finie et assez précise et
sensible (2g) ce qui est bien pour un jouet.
Dans ce genre de jouet, les couteaux sont remplacé par
des axes, ce qui limite la sensibilité et la précision.
Plus complexes que les Balances Roberval, les Balances
Béranger à Lyon (brevet de 1845) étaient constituées de deux parallélogrammes
articulés sous le fléau principal. On les nommait au début « Roberval
Lyonnaise » ou « Roberval améliorée ». Chacun des deux
parallélogrammes porte une aiguille, soit au niveau des plateaux soit au niveau
de la caisse qui est munie d’une fenêtre. Parfois aux deux endroits à la fois.
L’alignement des aiguilles indique l’équilibre des plateaux.
Balance, de type Béranger, de la fin du 19ième
construite par FALCOT Frères à Lyon. Fléau principal de 22cm.
Les plateaux de ce balances, utilisées dans les
commerces étaient régulièrement contrôlés par les fonctionnaires des poids et
mesures.
Ils recevaient alors le poinçon de la lettre de
l’année, il en était de même pour les masses étalonnées qui les accompagnaient.
Les balances semi-automatiques que l’on trouvait dans les
épiceries, boucheries, charcuteries, etc… dans les années 1950 et parfois
encore aujourd’hui, appartiennent également à la catégorie des Balances
Roberval améliorées. Ce type de balance est aussi une balance à deux plateaux
situés au-dessus du fléau. Le fonctionnement est également assuré par un jeu de
parallélogramme. Mais elle est surmontée d’un grand cadran en éventail, gradué,
dans lequel se déplace une longue aiguille.
Il y a deux plateaux donc on peut l’utiliser comme une
simple balance avec des masses étalonnées, en équilibrant les masses pour
maintenir l’aiguille sur le zéro. Mais son usage, est en fait totalement
différents : le déplacement de l’aiguille sur le cadran indique le poids
de ce qui est posé sur le grand plateau, jusqu’à une certaine limite, souvent
de 1kg. Si on dépasse ce maximum, il suffit d’ajouter une masse de 1kg sur le
petit plateau, que l’on ajoute au résultat indiqué par l’aiguille, etc…
Les deux principales marques de ces balances sont
TESTUT et LUTRANA. Souvent, le cadran contenait une table qui en fonction du
prix au kilogramme indiquait directement le prix à payer. Ces balances sont des
objets trop encombrants pour trouver une place dans mes collections.
Celle qui est
présentée ici est un jouet JOLUX de taille plus modeste et contresigné TESTUT.
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Les Masses étalonnées : aujourd’hui, chacun est habitué au système décimal. On
utilise couramment les grammes et kilogrammes sur nos balances automatiques
sans se poser de question, mais, il y a encore peu de temps les balances
étaient accompagnées d’une série de masses, vulgairement nommées poids. Le
principe est basé sur les nombres 1, 2, 5, 10, 20, 50, 100, 200, 500…etc. Il
est facile de constater qu’avec une masse de chaque valeur, on ne peut pas tout
peser. Il fallait doubler certaines masses pour avoir des séries
opérationnelles : 1, 2, 2, 5, 10, 10, 20, 50, 100, 100, 200, 500. Une
telle série, dite de 1kg, permet la pesée de tout poids entre 1g et un kg.
On peut remarquer les poinçons annuels apposés sur ces
masses, ainsi que la couronne, à gauche, sur la masse de 500g, poinçon de
contrôle, à la mise en service.
Bien que pratique pour les calculs et pour les
relations entre les unités de mesure, le système décimal n’est pas idéal pour
les pesées. Le système de l’ancien régime que les anglais ont continué
d’utiliser encore au 20ième siècle, utilisait le principe
binaire ; de cette façon, seule la masse la plus petite devait être
doublée.
Rappelons qu’une Livre = 16 onces, pour comprendre la
série anglaise qui suit : 16, 8, 4, 2, 1, ½, ¼, ¼.
On remarque qu’avec seulement 10 masses on peut peser
de 1/16 OZ à 2 LB. Alors que dans le système décimal, il faut 12 masses pour
les mêmes pesées.
La série ci-dessous est incomplète, il lui manque la
deuxième masse ¼ oz
En France, avant la révolution, et dans de nombreux
autres pays Européen, dont l’Angleterre, l’unité de masse était la Livre.
Cette unité était très fluctuante, d’un pays à l’autre
et parfois d’une ville à l’autre. La Livre Anglaise vaut 453,592g.
La Livre Carolingienne instaurée en 793 par
Charlemagne valait 407,92g, puis en 1286, le royaume de France décide d’adopter
la Livre de Troyes ou Livre des poids de marc comme nouvelle unité. La Livre de
Troyes est égale à 12/10 de la Livre Carolingienne, soit 489,505g. Cette unité
était très ancrée dans la vie au 18ième siècle et on la conserva
dans le système métrique en lui donnant la valeur de 500g (1/2 kg) ce qui est
très proche de la livre de Troyes et ne perturbait que peu les habitudes.
Les unités utilisées en France sous l’ancien régime
étaient : le Grain, le Denier, le Gros, l’Once, le marc, la Livre, le
Quintal et le Tonneau.
Un grain = 53,114mg 24 grains = 1 denier = 1,275g 72 grains = 1 gros = 3,824g 8 gros = 1 once = 30,594g 1 marc = 8 onces = ½ livre = 244,75g
16 onces = 1 Livre des poids de marc 1 Quintal = 100 Livres =
48,950kg 1 Tonneau = 2000 Livre =
979,012kg
Les Grains et les Gros étaient surtout utilisés par
les orfèvres, les prêteurs et les changeurs. On les trouvait dans tous les
étuis à petits trébuchets.
Ici une série comportant les masses 1, 2, 3, 4, 5, 6
en grains
La série accompagnant ce trébuchet est
incomplète ; il manque ¼ gros.
En coupelle, on a 4, 2, 1, ½ gros, et dans le petit
coffret, on a 24, 18, 12, 5, 4, 2 grains.
Cette boîte de poids à godets est marquée 8 Onces
(demi-livre) sur le couvercle fermé.
C’est son poids lorsqu’elle est pleine. Sur l’envers
du couvercle elle est marquée 4 Onces, c’est son poids à vide.
Les indications 250g et 125g ont été ajoutées par le
balancier.
Cela nous indique que cette série de poids date
entre1812 et 1840.
Pendant cette période, début de l’utilisation du
système décimal, il était important que chacun conserve ses habitudes.
Pour cela, les anciennes unités, la Livre, l’Once, le
Gros et le Grain ont été redéfinis pour s’adapter au système métrique.
La modification est infime et ne perturbe en rien le
commerce ; voici les nouvelles valeurs :
1 Livre = 500g
1 Once = 31,25g 1 Gros =
3,90625g et 1 Grain = 54,2535mg
La marque du balancier, un T couronné est visible sur
le couvercle.
Sur le fond de la boîte, on remarque les poinçons
annuels ainsi que la couronne, poinçon de contrôle, à la mise en service.
Au fond de chaque godet, on retrouve les poinçons et
leur poids en grammes : 62,5g, 31,25g… les autres sont peu visibles.
Sur la périphérie on peut lire 2 Onces, 1 once, 4 gros,
2 gros, 1 gros et demi gros.
La livre est restée longtemps encore l’unité
principale. Au début les masse en fonte hexagonales de 500g étaient marquées 1
Livre & 500g.
Ce n’est qu’à la fin du 19ième que l’on
voit apparaître Demi-Kilog & 5 Hectog puis beaucoup plus récemment,
simplement 500g.
Cette masse en fonte carrée d’une livre n’a aucune
inscription (1850).
Les masses
hexagonales en fonte de 200g et de 50g étaient anciennement marquées 2 Hectog
et ½ Hectog.
Série de masses hexagonales en fonte de 1970. De 2kg à
50g
Série incomplète de masses en fonte cylindriques que
l’on trouvait dans le compendium des écoles primaires jusque dans les années
1960.
On remarque la grande taille des inscriptions, bien
lisibles par les enfants.
Série de masses pour balance de précision,
laboratoires ou joaillerie. De 1cg à 100g (années 1950 & 1960)
Série de masses pour balance de précision,
laboratoires ou joaillerie.
Origine anglaise (Birmingham) dans un coffret en
bakélite.
De 5mg à 50g
(années 1970)
Cette série de masses accompagnait la petite balance
type Roberval du 19ième utilisée pour vérifier les monnaies.
Ces masses en laiton portent des inscriptions sans
rapport avec des unité de masse mais permettant des pesées précises des
monnaies de cette époque.
Nous avons 200 Francs Or et 100 Francs Or pour les
deux plus grosses. Puis simplement 40 et 20 pour les deux autres.
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Les
Pesons : Les pesons sont
des dynamomètres qui utilisent la déformation d’un ressort pour mesurer
l’action de la pesanteur sur la masse à déterminer. Tous les pesons présentés
ici sont gradués en kg. Les pesons d’avant l’adoption du système métrique
étaient évidemment gradués en Livres où en LB (livre britanique)
pour les pesons anglais.
Le modèle le plus
classique est constitué d’un ressort à spirale enfermé dans une cage en laiton
avec un curseur se déplaçant le long des graduations.
Un anneau à une
extrémité pour le tenir et un crochet à l’autre extrémité pour suspendre la
marchandise à peser.
Le modèle du haut
mesure 30cm ; il est utilisé de nos jours au Maroc mais est fabriqué en
Chine. Il est gradué en Kilo (0 à 50) d’un côté et en LBS (0 à 112) de l’autre.
Le modèle du bas
est bien Français, sans doute des années 1950 ; il mesure 21cm et est
gradué de 0 à 15,5 Kg.
Le peson qui suit
est plus ancien ; sans doute du milieu du 19ième siècle. Il
mesure 23cm.
Un ressort très puissant
est enfermé dans un robuste cylindre en acier. Aucune graduation n’est visible.
Elles apparaissent
du côté de l’anneau au fur et à mesure de l’allongement du ressort.
Il peut peser de
lourde charge, peut être 100kg. Je n’ai jamais réussi à voir plus loin que
30kg.
Sur le même
principe, cet autre peson, actuel, de 25cm est beaucoup plus fragile ; il
est gradué de 0 à 10kg. De marque Silverline, il vient aussi de Chine.
Les deux pesons suivants,
du 19ième siècle, utilisent la courbure d’une lame-ressort. Ils ont
des graduations très succinctes.
Au repos, ils
mesurent 16 et 19cm
Ce dernier peson
de la fin du 19ième siècle, fabriqué à Paris par Chemin, est
beaucoup plus sophistiqué.
Il utilise également
la déformation d’une lame en arc de cercle, mais le mouvement est transmis par
un jeu d’engrenages à une aiguille se déplaçant sur un cadran.
Le cadran en
laiton est gradué de 0 à 165Kg. C’est
sans doute un peson de boucherie.
Enfin ce dernier
peson date de la fin des années 1940. Il a été fabriqué en Allemagne dans la
zone US (1945-1949).
C’est sans doute un
peson de ménage allant jusqu’à 10kg et utilisant un ressort à pression. Le
mécanisme est totalement caché par un boitier.
Une vis permet la
mise à zéro avant usage
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