Mon réseau zéro en Meccano
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Initialement,
j’avais choisi de présenter les éléments roulants sur des rails entièrement
faites en Meccano. C’était un beau circuit en 8 avec croisement et aiguillages
motorisés en Meccano. Il fallait plus
d’une heure pour raccorder avec des vis les éléments du circuit, et tout autant
pour le démontage. Par la suite, j’ai préféré présenter le parc de locomotives,
wagons, autorails et autres engins sur un circuit Hornby traditionnel,
tellement plus rapide à monter et à démonter. Le nombre d’engins s’est
rapidement multiplié et voulant tout faire rouler sur le même circuit, j’ai
utilisé plusieurs échelles. Le 1/43ième est réservé au matériel
roulant sur les grands réseaux ferroviaires, le 1/30ième est utilisé
pour les engins roulant sur voie métrique et le 1/18ième permet de
présenter des engins prévus pour voie Decauville (60cm).
Jean-Max
m’a bien aidé en me construisant trois gares et assez d’arbres pour agrémenter
les alentour du circuit.
Locomotive-tender
231T type Nord réalisée en Meccano.
Echelle 1/43ième
Cette loco-tender Meccano est inspirée de
la loco-tender JeP 131T type Nord (1955-1964), elle-même construite sur la même
caisse en métal moulé (ZAMAC) que la JeP 120T (1952-1956), toutes les deux sont
munies du nouveau moteur 20v AP5.
Ces deux loco-tender s’inspirent de la
« 141TC NORD SNCF » en service de 1932 à 1970. Elles sont utilisées pour la desserte des
banlieues à partir de la gare du nord.
La Boîte à Sel E-1 de
P.O. revue par JeP,
répliquée en Meccano.
Echelle 1/43ième
En 1898, la Compagne du
Paris Orléans, dont la gare d’Austerlitz est un peu excentrée, décide de
prolonger sa ligne vers le centre de Paris jusqu’à la nouvelle gare d’Orsay, en
prévision de l'Exposition Universelle de 1900. Ce prolongement souterrain,
nécessite des locos électriques. Huit locos E1 à E8
de type BB seront fournies par les Etats-Unis entre 1900 et 1904. La ligne fut
inaugurée le 28 mai 1900, elle est fournie en courant continu 600 volts par un
troisième rail parallèle à la voie, comme pour le métro et par la suite par un
rail au plafond du tunnel et un très petit Pantographe. (Vitesse maximale
70km/h, retirée du service en 1966). Vers 1930, la ligne s’étendit vers la banlieue
et passa au 1500v, les locos furent munies d’un grand
pantographe et pouvaient atteindre une vitesse de 100km/h.
Nommées Boîte à Sel à cause de leur
curieuse forme, ces locos furent copiés par de nombreuses marques de jouets et
souvent très raccourcies en type B.
Entre autres, JeP sortit un modèle en tôle lithographiée de 1925 à 1933
puis un modèle en tôle emboutie de 1934 à 1937.
JeP 1925 JeP 1934
LR sortit aussi un modèle, plus
petit de 1928 à 1940 puis de 1949 à 1957.
LR 1928
Locomotive et tender Hornby répliqués en Meccano.
Echelle 1/43ième
Cette locomotive apparaît au
catalogue Hornby de1933 (série 1S). Au début elle existe en version mécanique
et électrique 20 volts, avec quatre marquages différents : EST version
marron, NORD version verte, ETAT version noire ou PLM version grenat.
A partir de Noël 1939 le marquage
devient SNCF et la locomotive est de couleur noire, bordeaux ou plus rarement
verte. La version mécanique disparaît et une version 60 volts complètera la
version 20 volts jusqu’à la guerre.
A partir de 1954, seule la version
noire en 20 volts subsiste. Elle disparaît des catalogues après 1961.
Le modèle Meccano est inspiré de la
version brun-clair de 1952.
Locomotive BB-8501 Hornby répliquée en Meccano.
Echelle 1/43ième
Entre 1948 et 1960, 271 BB-8100 sont en service sur le réseau électrifié
français. La vraie BB-8051 est un prototype, fabriqué à partir d’une BB-8100 transformée, utilisé
pour des essais très médiatisés en Savoie, au début des années 50, pour tester
le 25000v alternatif.
Hornby a présenté 3 locomotives marquées « SNCF BB-8051 » :
De 1954 à 1961 : une locomotive 20 volt alternatifs, vert sombre,
fausse BB, type 1B1, de 19cm,.
De 1957 à
1963 : une locomotive 20 volt continus, vert sombre et vert clair, fausse
BB, type 1B1, de 19cm.
De 1959 à
1963 : une locomotive mécanique série M, vert sombre, fausse BB, type B,
de 15cm.
La réplique en Meccano est aussi une
fausse BB, type 1B1.
Locomotive P.O. Hornby répliquée en Meccano.
Echelle 1/43ième
Le modèle Meccano ci-dessus est
construit autour d’un moteur Mécanique Hornby de 1930.
Bien que marquée PO, cette locomotive réduite au type
B est inspirée d’un prototype 2BB2 du réseau PLM, créé pour la ligne de la
Maurienne en 1925. Elle apparaît au catalogue Hornby en 1931.
Entre 1931 et 1953, il en exista de
nombreuses variantes, soit en 20volts soit plus rarement en 60volts
(1940-1946), avec marquage SNCF après 1939 : vert sombre et crème, bleu et
ivoire, gris et rouge, vert clair et crème, gris et ivoire, marron et crème,
entièrement grise.
Certains modèles n’avaient plus les
pantographes articulés sur la fin.
Les Autorails Bugatti revus par Hornby répliqués en Meccano.
Echelle 1/43ième
Dès 1932, Ettore Bugatti construit des Autorails, articulés, rapides et
confortables pouvant maintenir une vitesse moyenne de 144km/h entre Paris et
Strasbourg. Ces Autorails, munis de 1, 2 ou 3 éléments, avaient 2 ou 4 moteurs
de 200 cv. La Voiture
Présidentielle, équipée de 4 moteurs de Bugatti Royale, possédait en 1937 le
record du monde de vitesse avec
En tout 88 Autorails Bugatti furent
construits. Les derniers Bugatti encore en circulation, ont été remplacés par
des Picasso après 1958.
Ils furent souvent copiés par de
nombreuses marques de jouets, mais les plus réussis sont, sans conteste, ceux
de Hornby qui en réalisa, entre 1936 et 1940, 12 modèles, mécaniques ou
électriques, avec 1, 2 ou 3 éléments, en bleu et crème PLM ou en rouge et crème
ETAT puis de 1953 à 1957 deux autres modèles mécaniques et électriques de 2
éléments en rouge et crème SNCF.
Autorails Joustra en Meccano
Echelle 1/43ième
Les établissements JOUSTRA (JOUets de STRAsbourg) ont présenté
en 1954 quatre Autorails en voie 0 (35mm).
-1-Un Autorail mécanique à deux éléments de
-2-Un Autorail mécanique à deux éléments de
-3-Un Autorail mécanique à trois éléments de
-4-Un Autorail à pile de 4,5 volts à trois éléments de
Cet autorail est parfois nommé la Flèche d’Argent.
Le modèle en Meccano présenté ici
fonctionne en 20 volts et est inspiré des Autorails JOUSTRA de type 1 pour la
couleur, 3 pour la forme et 4 pour le moteur électrique. Il est toutefois un
peu plus long que les types 3 & 4 (
Echelle 1/43ième
En 1929, l’ingénieur avionique
allemand Franz Kruckenberg conçoit et développe un
Autorail expérimental, propulsé par une hélice entraînée par un moteur BMW (12
cylindres en V, de 580cv). Le 21 juin
1931, cet autorail établit un record sur rail de
Contrairement au projet avoué, celui
de mettre au point un autorail mu par la force d’une hélice, Hitler avait
encouragé ce projet pour pouvoir tester et mettre au point des moteurs d’avion
ainsi que des alliages légers, et ce malgré le moratoire, imposé en 1918, qui
interdisait toute recherche en aéronautique.
Plusieurs marques de jouets ont
tenté de réaliser des répliques du Zeppelin pour voie 0, mais l’hélice n’était
pas fonctionnelle.
Citons Bing dès 1930, mécanique ou
électrique et hélice entraînée, Lionel en 1932, mécanique et hélice peut être
entraînée, Märklin en 1932, mécanique et hélice
purement décorative, Märklin a aussi réalisé un modèle pour voie HO, à
hélice entraînée (1932 ?).
Bing
Märklin
Lionel
Märklin HO
Le modèle Meccano pour voie
Quelques
photos retrouvées laissent penser que l’Autorail Zepelin de 1931 était plus
long que le prototype de 1929.
Seul le modèle HO de Märklin s’approche bien de la réalité,
les modèles prévus pour voie 0 étaient toujours raccourcis pour s’accommoder
des courbures des réseaux 0.
J’ai donc décider d’améliorer mon modèle en allongeant,
de 9 trous, le châssis réalisé avec des pièces Stokys, Märklin et des roues
très légères American-Model-Builder.
Il
a fallu revoir les éléments de l’habillage en aluminium pour les rendre compatible
avec ce nouveau châssis. J’ai profité de cette remise à niveau du modèle pour
améliorer les profilés avant et arrières.
Malgré
l’augmentation de poids de l’ensemble, le moteur et l’hélice sont toujours
capable d’entraîner cette maquette de l’Autorail Zeppelin sur mon circuit
Hornby.
Ici
Autorail à Hélices des chemins de Fer du Nord (1937)
Modèle au 1/43ième réalisé en Meccano avec hélices fonctionnelles
En 1937,
Decauville participa avec une équipe d’ingénieurs, à l’étude d’un projet
d’autorails pour la compagnie des Chemins de Fer du Nord (l’une des principales
composantes de la toute nouvelle SNCF). Outre les 53 Autorails standards
construits entre 1937 et 1939, l’équipe mit au point, dès 1937, un prototype
d’Autorail à Hélices très inspiré des techniques aéronautiques et aussi un peu
du Zeppelin allemand. Les hélices
tripales, de la maison Ratier, avec pas variable, étaient actionnées par deux
moteurs Diesel de 500cv. Les ingénieurs pensaient ainsi régler les problèmes de
freinage à très grande vitesse. La rame double proposée était à marche
réversible, elle mesurait 44,3 m et pesait 50 t. Elle pouvait transporter 91
voyageurs et était prévue pour rouler à 180 km/h. Les premiers essais ne furent
pas très concluants, le projet fut interrompu fin 1939 par la guerre et
l’engin, très abimé, en 1945, n’a jamais été restauré.
En octobre
1937, Meccano Magazine présente une page entière sur cet Autorail avec une gravure,
seule illustration connue de ce prototype, ainsi que la photo d’une maquette de
2,15 m en Meccano.
L’utilisation de
plaques Märklin en aluminium, de bandes et de cornière également en aluminium
ainsi que des roues Temsi en plastique a permis d’alléger
suffisamment cet Autorail afin de rendre les Hélices fonctionnelles. Toutefois
deux des essieux portent des roues Meccano en laiton pour permettre au courant
20 volts de parvenir aux moteurs. Les moteurs sont des petits moteurs très
rapide (15000 tours/min) utilisés pour des avions en modèle réduit.
Echelle 1/43ième
En 1929, Michelin a l’idée d’adapter des pneumatiques
sur les autorails ; l’idée était révolutionnaire. Plusieurs prototypes
sont expérimentés et rapidement le terme de Micheline est utilisé pour désigner
ces engins. Le premier prototype fût réalisé à partir du châssis d’un camion
Renault. Ce pouvait être, le tracteur de 1929 avec son moteur de 12 ou 15cv, 6
cylindres, pouvant supporter une charge de 15 Tonnes, ou le camion de 1927 avec
un moteur de 10cv, 4 cylindres, n’acceptant que 2,5 tonnes de charge
utile. Toutefois, aucun de ces deux
modèles Renault ne présente un capot aussi long que celui du prototype N°1. A
noter que ce prototype n’a jamais reçu d’habitacle pour d’éventuels passagers ;
mais juste un plateau lesté pour les essais. Le modèle Meccano est réellement
monté sur Pneumatiques.
La Micheline Type N°5 revue par L.R. répliquée en
Meccano.
Echelle 1/43ième
En 1929, Michelin a l’idée d’adapter
des pneumatiques sur les autorails, l’idée était révolutionnaire. Plusieurs
prototypes sont expérimentés et rapidement le terme de Micheline est utilisé
pour désigner ces engins. Le 10 septembre 1931, le prototype N°5, sans ses
garde-boues avant, est testé entre Paris et Deauville sur 220km en 2h03 à une
moyenne de
Après la guerre plus aucune
Micheline ne restera en circulation sur les réseaux français.
En fin 1926, Louis Roussy crée la
marque de jouets L.R., jeux de constructions et trains en voie 0 "Le
Rapide". De 1932 à 1940, il commercialisera une réplique en zamac au 1/43ième
de la Micheline. La Micheline L.R. est assez voisine du prototype N°5, avec une
articulation entre le poste de pilotage et la cabine de 20 places, que l’on
retrouve seulement dans les prototypes ultérieurs.
Au en 1998, une belle réplique de la
micheline L.R. à été diffusé en un petit nombre d’exemplaires à l’occasion du
centenaire de Michelin. Le modèle est assez esthétique, mais n’a pas la finesse
de la Micheline L.R.
La Micheline type N°9 en Meccano.
Echelle 1/35ième
En 1929, Michelin a l’idée d’adapter
des pneumatiques sur les autorails, l’idée était révolutionnaire. Plusieurs
prototypes sont expérimentés et rapidement le terme de Micheline est utilisé
pour désigner ces engins.
Le prototype N°9 fut essayé près de
Coltainville, dès 1931, sur la ligne de Massy-Palaiseau. C’était une micheline
24 places, de 13m, avec un boggie avant de trois essieux, dont deux essieux tracteur, qui portait une cabine articulée.
Ce type donna très rapidement
naissance au type N°11, très voisin, équipé d’un moteur Panhard de 95 cv, qui
circulât entre autres, sur les réseaux de l’Est et de l’Etat.
Märklin à sortie plusieurs répliques
au 1/87ième du type N°11 mais aucune marque de jouet n’a fait de réplique
du type N°9 pourtant très élégant dans sa livrée en deux couleurs.
La Micheline de Madagascar ZM 514 en Meccano.
Echelle 1/30ième
Parallèlement aux Michelines pour
voies normales 1435mm, Michelin lance, dès 1931, l’étude d’un engin pour voies
métriques, le modèle 51, pour le compte du Ministère des Colonies.
Le châssis en aluminium était ultra
léger, chacun des 2 bogies à 3 essieux pesait 900kg, le moteur était un Panhard
de 80cv… Un ensemble très bien adapté aux voies métriques.
De 1933 à 1935, 4 unités sont
livrées à Madagascar puis 3 autres en 1950.
En tout 19 Michelines de ce type
furent construites dont 7 pour le Mozambique, 1 pour le Niger, 2 pour
l’Indochine et 2 pour le Congo.
A Madagascar ces Michelines
rouleront de 1933 à 1989, à cette date, il n’en reste que deux en état de
rouler, ces deux dernières s’arrêteront faute de pneumatique. Suite à un
article de la vie du rail, un sauvetage de 2 épaves (ZM 516 et ZM 514 de 1950),
servant d’habitation, depuis 20 ans, sera effectué par Michelin en 1995 en 7
mois. Il fallut refaire entièrement des pneumatiques et des chambres à partir
de plans retrouvés dans les archives Michelin. Par la suite la ZM 517 sera
également remise en état.
L’une de ces Michelines (la ZM 514)
fut rachetée par Michelin et ramenée en France elle débarqua le 2 décembre 1995
au Havre et fut acheminée vers St-Valérie-sur Somme, elle circulera sur le
réseau de la baie de Somme jusqu’en 1998 puis elle ira rejoindre le musée
Michelin près de Clermont-Ferrand où elle est toujours en place d’honneur dans
le hall d’accueil. Les 2 autres, très
chouchoutées par leurs conducteurs, continuent à circuler à Madagascar mais
uniquement pour des circuits touristiques. La ZM 516 (FCE-Fandrasa)
est bleue et en mauvais état et la ZM 717 (TCE/Madarail
-Viko-Tiko) est entièrement blanche ET en parfait
état.
Viko-Tiko et Fandrasa sont deux oiseaux malgaches aussi
rares que ces 2 Michelines.
L’intérieur était luxueux avec des
fauteuils en rotin et un bar au fond de ces Michelines.
Le confort du modèle Meccano n’a
rien à envier à l’original :
Sièges en rotin, Bar en acajou à
l’arrière, pare-soleil à chacune des fenêtre… tout y est !
Pour pouvoir circuler sur un circuit
en voie 0 de 35mm, cette Micheline prévue pour les voies métriques de
Madagascar a dû être réduite au 1/30ième au lieu du 1/43ième habituel.
De plus, compte tenu du rayon de
courbure des rails Meccano elle a été un peu raccourcie.
Les modèles prévus
dans les autres Colonie étaient généralement un peu plus sobres
Grue de secours pour chemin-de-fer en MECCANO
Echelle
1/43ième
La grue de secours pour chemin de
fer a fait rêver de nombreux enfants. Peu de fabricants de trains miniatures
n’en proposaient dans leurs catalogues. Dans les années 60, on trouve quelques
modèles en HO, comme celles de Fleischman, Jouef, Hornby ou Roco…
Roco
Hornby
Mais en voie O, ce modèle est
pratiquement inexistant et seules de petites grues de dépannages sont proposées
par toutes les grandes marques. Il faut dire qu’une telle grue de secours
serait toujours trop longue pour les virages serrés des voies O.
Lors de la sortie de sa nouvelle
boîte N°10 en 1955, Meccano propose une grue de secours complète à l’échelle
1/17ième.
Le modèle au 1/43ième
s’inspire au plus près de la notice N°1 de la boîte N°10 de 1955. Il peut
circuler sur de la voie 0, mais bien entendu il ne passe ni sur les courbes, ni
dans les tunnels ni sous les ponts traditionnels des voies 0. Il faut
comprendre que ce genre de grue ne pouvait être acheminée que sur des voies
dont les virages avaient des rayons d’au moins 800 mètres alors que les courbes
en 0 de Hornby correspondent à des rayons de 14 mètres, rayon que l’on ne
trouve qu’en un seul endroit : l’une des voies de garage du métro
parisien.
Camionnette-Draisine CFI réalisée en Meccano.
Echelle 1/30ième
Cette petite draisine a
sans doute circulée sur les réseaux métriques italiens de la fin des années 30
et des années 40. Elle s’inspire d’une
maquette réalisée par un membre du CFE.
Il était fréquent, dans ces années,
que des petits camions ou des voitures soient transformés pour pouvoir rouler
sur rails en voies métriques ou normales comme en témoignent les illustrations
ci-contre.
Le Tramway de San-Francisco revu par Paya, répliqué en Meccano.
Echelle 1/43ième
Le célèbre Tramway de San-Francisco
fut créé en 1873 pour les pentes vertigineuses de cette ville.
La traction de ces Cable-Cars devait
être assurée par un câble débrayable, car aucun moteur électrique ne pouvait
tracter ces engins sur les pentes impressionnantes de cette ville. Trois lignes
sont toujours en service à ce jour mais sont surtout réservées aux
touristes. Le réseau est de 17,16 km sur
des voies de 1,067m.
Les premières répliques hors USA,
nous viennent des jouets Walts au japon, d’abord une
de 15cm en 1954 puis en 1955 une deuxième 21cm.
Les jouets espagnols Paya en ont
sorti une réplique mécanique de 19 cm en 2001 qui fut repris plus récemment et
diffusé par les éditions Fabri.
Construit en novembre 2013, le
modèle en Meccano s’inspire beaucoup du jouet Paya. Il mesure 21cm et roule
déjà sur le réseau Meccano au 1/43ième et sur les voies Hornby N°0.
Le Tramway de Londres répliqué en
Meccano.
Echelle 1/43ième
Créé en 1860, le tramway de Londres
fut, en ses débuts, à traction hippomobile, comme la plupart des tramways à
cette époque. Mais dès les premières années il se singularisa par la présence
d’un "Double Deck". Tracté par deux chevaux, il pouvait ainsi
transporter jusqu’à 60 passagers.
Electrifié en 1903, il conservera le
principe de ces deux étages, comme les bus londoniens, jusque dans les années
50 qui virent la fin Des tramway à Londres.
Fondé en 1982 par Jack Odell (Cofondateur de Matchbox), Lledo
s’est spécialisé dans la réédition d’ancien véhicules Matchbox, dont ce tramway
au 1/172ième.
Construit en Avril 2018, le modèle
en Meccano s’inspire en partie du jouet Lledo. Il
mesure 35cm et roule déjà sur le réseau Meccano au 1/43ième et sur
les voies Hornby N°0.
Un Tramway Hippomobile répliqué en Meccano.
Echelle 1/43ième
Dans la deuxième
moitié du 19ième siècle, des tramways tractés par des chevaux ont
circulé un peu partout dans le monde. Ils étaient presque toujours tractés par
deux chevaux, parfois avec un étage supérieur et généralement fermés. Aucun
brancard n’était utilisé pour l’attelage ; de simples câbles reliaient les
chevaux au tramway. De nos jours ces tramways ont subsisté dans certains lieux
touristiques.
Le tramway Lledo (Lesney) ci-dessous ne
ressemble à rien de connu. Totalement ouvert et avec un seul cheval attelé dans
des brancards, il peut faire penser aux tramways touristiques de l’ile de Man.
Construit en avril
2018, le modèle en Meccano s’inspire beaucoup du jouet Lledo.
Il est construit à
une échelle double du jouet Lledo au 1/86ième.
Il mesure 27cm dont 14cm pour le véhicule. Il roule déjà sur le réseau Meccano
au 1/43ième et sur les voies Hornby N°0.
C’est sans doute la
seule fois où un cheval circule sur un réseau zéro Hornby
Le Siegfried 38cm K.E. en MECCANO
Echelle 1/43ième
A la création du III ième Reich l’Allemagne reconstitua son artillerie lourde, et la
société Krupp fut en charge de la réalisation de canons énormes circulant (Kanone) sur rails.
D’abord le K5 (calibre
Puis le Siegfried,
beaucoup plus élaboré, c’était le plus gros canon de ce type jamais construit
avec un calibre de
Il avait une cadence de
tir d’un coup toutes les 4 min. Trois
pièces seulement furent livrées.
Le K12 fut développé à
partir du Siegfried pour une portée de
Le plus gros canon fut
sans conteste le Dora avec son calibre de
Il devait donc être
monté sur place et il fallait 5 trains entiers pour acheminer l’ensemble. Il ne fut utilisé que pour le siège de
Sébastopol en 1942.
Pour la construction du
Siegfried au 1/43ième, j’ai raccourci les chariots, articulé la
partie avant (groupe électrogène et grue), diminué le nombre d’essieux (2 + 3 +
4 au lieu de 8 + 8).
J’ai pu ainsi le faire
circuler sur un réseau Hornby avec ses courbes à si faible rayon.
Après les conflits,
comment utiliser ces engins de mort : un peu d’humour…
Tracteur Berliet T12 et sa semi-remorque surbaissée
avec un char AMX30. Réalisation en Meccano
Echelle 1/43ième
De son côté, Solido propose, entre
1965 et 1982, plusieurs engins analogues dont un tracteur Berliet T12 modèle
63, la remorque surbaissée est bien adaptée au char AMX30 de 1960, plus gros
que le AMX13, le tout est à l’échelle 1/50ième. Cet ensemble a subi plusieurs transformations
entre 1965 et 1982.
Le modèle Meccano s’inspire un peu
des deux ensembles en respectant l’échelle 1/43ième :
le tracteur Berliet T12, la semi-remorque Dinky-Toys, le char AMX13 pour
la tourelle et le char AMX30 pour le bâti.
Transport de grumes et
tracteur forestier
Echelle 1/43ième
En 1956, Meccano crée un nouveau
Dinky-Supertoys : Le tracteur Willème et sa semi-remorque Fardier au 1/55ième . Cet ensemble de 22,5cm a servi de modèle
pour le transport de grumes en Meccano qui est un peu plus long (29cm) pour
respecter l’échelle 1/43ième.
Plus récent, ce tracteur forestier Wario de 2009 a inspiré le modèle en Meccano présenté ici.
Avec sa cabine rotative et sa flèche
télescopique équipée de trois vérins pouvant réaliser six mouvements
différents, ce modèle de 18cm de long et 17 de haut au repos pèse 1kg. Au
travail il peut aller jusqu’à 35 cm en longueur et s’élever jusqu’à 25cm.
Echelle 1/43ième
Réalisé sur le
modèle du Dinky-Toys de 1955, ce modèle est construit sur un châssis en
Meccano.
La carrosserie
utilise des tôles Meccano quelque peu malmenées par une cisaille et une
perceuse. Le Dinky-Toys initiale est au 1/50ième, ses dimensions ont
été multipliées par 1,2 pour le mettre à une échelle 1/43ième,
compatible avec le reste du réseau.
Les petites
manivelles sont réalisées à partir de poulies de 25mm retaillées.
Cette autre grue
Coles au 1/43ième s’inspire beaucoup du modèle Dinky Toys au 1/50ième
de 1955.
Les dimensions du
modèle Dinky-Toys ont aussi été multipliées par 1,2 pour réaliser le modèle au
1/43ième en Meccano.
Des poutrelles
Erector ont été utilisées pour la flèche.
En 1992, quand l'Ile
Tatihou a ouvert ses portes au public, il fallait trouver un moyen d'y amener
les visiteurs aussi bien à marée haute qu'à marée basse.
Le chantier Proteau avait alors conçu un modèle unique, inspiré des
chalands conchylicoles de la baie de Cancale : Le TATIHOU I.
Ve curieux engin amphibi
n’avait que trois roues.
En 2007, il était temps
de remplacer ce véhicule.
Le TATIHOU II, plus gros
et de capacité plus importante (58 passagers) effectue maintenant les passages
entre Saint-Vaast et Tatihou.
A marée basse, il
serpente à travers les parcs à huîtres, sur le Rhun.
A marée haute, il relie les jetées de Tatihou et de Saint-Vaast en 5 minutes.
Construit au chantier Proteau de Marennes-Oléron, le nouvel amphibie
mesure 13,66 mètres.
Son transport par convoi
exceptionnel de Marennes à Saint-Vaast a nécessité trois jours.
Le Tatihou II a un poids de 21 tonnes
contre 11 tonnes pour le Tatihou I ; il est propulsé par hydraulique et
par 2 moteurs de 150 cv.
Ce modèle au 1/43ième, construit en
mai 2014, n’utilise que peu de vraies pièces Meccano, trop lourdes pour assurer
une bonne flottaison.
J’ai fait le tour de tous les jeux
voisins, ayant des pièces en aluminium, puis à défaut de tôle Meccano, j’ai
taillé dans des plaques en alu, perforées à l’espacement Meccano.
Les hélices sont fonctionnelles, les
roues motrice également, toutefois, malgré une garniture en polyester, je n’ai
jamais pu le
maintenir à flot.
Un train type Western en MECCANO
Echelle 1/38ième
L’idée de
ce train m’est venu en admirant le modèle d’un ami d’Angleterre, beaucoup trop
grand pour moi, il me fallait en réduire l’échelle pour qu’il circule sur mes
voies 0.
En fait, ce train est un
peu plus gros que le 1/43ième habituel, mais il s’adapte très bien aux rails Hornby. Les photos
de deux des plus célèbres locomotives de cette époque m’ont été très
utiles :
Le "LEVIATHAN" construit en 1868 et la "GENERAL" construite en
1855 pour la W. & A. R. R.
(Western and Atlantic RailRoad Company)
et qui s’est illustrée pendant la guerre de Sécession dans la région d’Atlanta
et surtout connue par le film Le mécano de la General de Buster Keaton.
La finition bois du wagon plat est
faite avec des pièces Primus Engineering de 1920 parfaitement compatible avec
Meccano.
Accessoires, Wagons, Voitures et Camion en MECCANO
Echelle 1/43ième
Ces deux
petits tracteurs, avec leur remorque ont été réalisés au 1/43ième
d’après un modèle présenté par un ami du CAM
Les Tacots des Lacs,
réalisés en Meccano
Echelle 1/18ième
Pour pouvoir circuler sur un circuit
en voie 0 de 35mm, cette Draisine réalisée à partir d’une Citroën C4 et prévue
pour les voies Decauville de 60cm, a dû être réduite au 1/18ième au lieu du 1/43ième habituel. Le musée en plein air de
Grez-sur-Loing, près de Nemours est consacré aux engins circulant sur les voies
étroites Decauville et il présente un grand nombre de loco et voitures.
Cette petite Locotracteur vient de Méluzien près d’Avallon où elle tractait les wagonnets dans
une petite carrière de pierre. Là encore il s’agit d’un bricolage maison à
partir d’un moteur de voiture et d’un bogie Decauville
Le Péril Jaune du Colonel
George Washington Goethals
Après la faillite, en 1889, du projet
français de la construction du Canal de Panama dirigé par Ferdinand de Lesseps,
et suite au scandale que cela entraîna, les Etats-Unis se lancèrent dans cette
entreprise. En 1903 le Panama, soutenu
par les Etats-Unis, obtient son indépendance. La concession française est
rachetée par les Américains et Le Corps des ingénieurs de l'armée des
États-Unis sous la direction de l'ingénieur en chef, le Colonel George
Washington Goethals, élabore alors un nouveau projet impliquant la construction
de trois ensembles d’écluses et la création d’un lac artificiel, le lac Gatún.
Le Canal est inauguré le 15 Août 1914 par le navire Ancón.
Pour superviser l’ensemble des travaux,
Colonel Goethals utilise l’une des huit automobiles circulant sur rails le long
du canal : la MotorCar N°4, plus connue sous son surnom "Yellow
Péril". L’arrivée de ce véhicule de couleur jaune conduit par Sam Grier et surtout son passager l’Ingénieur en Chef, le
Colonel Goethals, était très redoutée par les équipes au travail d’où ce surnom
le Péril Jaune...
Sur la base de ces deux photos, j’ai
réalisé un modèle en Meccano, toujours avec des pièces très torturées. Partant
du principe que cette voiture circulait sur des voies métriques, le modèle en
Meccano est au 1/30ième pour pouvoir circuler sur un circuit 0.
Echelle
1/40ième
Contrairement à
moi, Jean-Max est un puriste, il a voulu réaliser, en Meccano, une vraie BB,
sur le modèle de la fausse BB-8501 (type 1B1) de Hornby. Et cela, sans
trafiquer les pièces utilisées. L’ensemble est une belle réussite mais
l’échelle est beaucoup plus grande que le 1/43ième habituel. Le
principal est qu’elle roule très bien sur un réseau zéro.
L’ensemble est
conçu autour d’un petit moteur 20volts avec un arbre moteur de chaque côté. Il
se veut facilement démontable pour accéder au mécanisme.
Voilà deux
cornières de cinq trous qui ont beaucoup souffert.
Un procédé original pour traverser la Manche
Après la Guerre, en 1947, une société de transport eut l’idée de racheter,
au prix de la ferraille, le dernier Siegfried en état. L’idée, était qu’un
canon capable de faire traverser la Manche à un obus de 500kg, toute les 4
minutes, devait pouvoir expédier du fret sans difficulté… et pourquoi pas des
passagers… La CalDouvExpress (Calais-Douvres Express)
était ainsi créée. Une série de filets assurant la réception était tendue sur
les falaises de Douvres et les expéditions de fret purent commencer.
Il y avait quelques pertes évidemment, mais largement compensé par la
rapidité des expéditions et la jeune CalDouvExpress
engrangea rapidement de gros bénéfices. Le transport de passagers était
toujours à l’étude et les premiers essais furent concluants.
Lors de l’inauguration, des
mannequins simulaient d’authentiques servants du Siegfried. Le passager se
glissait par l’extrémité du canon et reposait au-dessus de la charge sur une
petite nacelle hydraulique, la charge était calculée exactement en fonction du
poids de chacun, il suffisait de reprendre les calculs mis au point par Jules
Vernes.
Malheureusement il y eut quelques
échecs car le problème du Siegfried était son manque de précision et tous ceux
qui rataient les filets venaient se plaindre de l’inconfort de l’atterrissage…
Sans compter ceux qui ne furent
jamais retrouvés… c’était moins grave, ceux-là ne venaient pas réclamer le
remboursement du billet. Un autre gros problème était celui des femmes souvent
trop coquettes, ainsi, une femme de 70kg n’en déclarant que 50 devait finir le
parcourt à la nage suite à une charge de poudre insuffisante.
En moyenne, sur un groupe de 10
personnes on comptait 4 arrivages dans le filet, 2 atterrissages dans la
nature, 2 femmes terminant à la nage et deux disparus… à ce jour on ne
désespère pas de les retrouver, nos satellites découvrent chaque jour de
nouveaux objets en orbite autour de la planète.
Dans de telles conditions, le
procédé fut rapidement abandonné et la CalDouvExpress
dût fermer ses portes.
Jean-Pierre Guibert