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Les additionneuses

 

                   Le type ADDIATOR.

C’est un mécanisme très simple basé sur un ensemble de tirettes actionnées par un stylet. Si le nombre est dans a partie blanche on descend le stylet, s’il est dans la partie rouge, on remonte et on passe la crosse pour faire la retenue.

En 1889, le mécanisme des calculatrices à crosse est breveté par le Français Louis Troncet, sous le nom d'Arithmographe. Au début il fut souvent simplement nommé "TRONCET". Je ne possède malheureusement pas cet ARITHMOGRAPHE.

  

Le modèle le plus populaire, l'ADDIATOR, a été conçu dans les années 1920 par la firme berlinoise Addiator Gesellschaft.  Par la suite Addiator est devenu, dans une grande partie de l'Europe, le nom commun de ces instruments.

Ce système de calculatrice dites "à crosses" est connu depuis le début du 20ième siècle, et jusqu’aux années 1970, il a été commercialisé sous une multitude de marques.

Certaines calculatrices de ce type sont à double face, une face pour l’addition, une face pour la soustraction. D’autres sont de simples additionneuses.

Les notices de beaucoup de ces calculatrices prétendent que l’on peut effectuer des multiplications et des divisions. C’est évidemment possible mais très long car cela demande de nombreuses manipulations.

La marque ADDIATOR 1920-1980 est d’origine allemande, mais celle-ci-dessous est fabriquée en France, elle date peut-être des années 1930 ou du début des années 1950, il a encore le Logo UNIS-France (Union Nationale Inter-Syndicale) disparu par la suite.

Livré dans un étui en simili croco, elle est en acier laitonné et mesure 11 x 18cm.

  

 

  

 

ADDIMAX, vendu en France, de la fin des années 1950 aux années 1960, est souvent présenté dans un étui en cuir, ce sont des modèles de luxe.

ADDIMAX est vraisemblablement une sous-marque de ADDIATOR. Comme l’ADDIATOR précédent, ADDIMAX a un côté pour les additions et un côté pour les soustractions.

Les deux opérations pouvant s’enchaîner facilement.  (Acier laitonné de 8 x 13 cm)

       

    

 

La PIGMA et la FRANCIA sortent manifestement du même moule que l’ADDIATOR elles sont également protégées par le logo UNIS-France.

Ces machines datent sans doute des années 1930. Elles ne font que des additions.

Le logo UNIS-France entoure le sigle ELPE ou ELGE Il existe des PICMA et des FRANCIA marquées indifféremment ELPE ou ELGE soit en laiton, soit en acier laitonné.

Ici, la FRANCIA-ELPE est en laiton et la PICMA-ELGE est en acier laitonné. (9 x 15 cm)

 

REBO (ingénieur Reybaud) toujours avec le Logo UNIS-France, nous propose, dans les années 1930, une additionneuse dans un étuis en cuir dont le couvercle comporte une ardoise magique pour inscrire les résultats intermédiaires.

Cette calculatrice est très voisine des deux précédentes, comme celles-ci, elle n’a pas de côté soustraction au verso.  (Acier laitonné – 8,5 x 15cm)

        

RAYMOND se démarque un peu de l’ADDIATOR classique, l’aluminium remplace ici le laiton, la remise à zéro se fait à l’aide du stylet dans la fente du recto.

Il est regrettable que les crosses ne soient pas arrondies comme chez les ADDIATOR le passage des retenues est moins aisées.

Une version en cadre bakélite n’a pas de verso avec soustraction. La version sans cadre bakélite a bien les deux faces + et -.

Cette machine à calculer provient des établissements Casimir Raymond, à Pernes-les-Fontaines (Vaucluse) elle date de la fin des années 1930 aux années 1940.

Hors cadre elle mesure 10,5 x 15,5 cm. Le boitier est en aluminium.

 

 

 

Cette petite ADDIMULT est d’origine anglaise, elle est en aluminium et mesure8,5 x 12,5 cm.

Elle est livrée dans un étui en cuir noir. (Années 1950)

MASTER, breveté S.G.D.G est fabriqué à Liège en Belgique. Celle de gauche en Aluminium mesure 12 x 15,5 cm. (années 1930)

Pour les deux, le système de remise à zéro se fait à l’aide d’une manivelle.

Celle de droite est beaucoup plus grosse (16,5 x 22 cm). C’est une véritable arnaque, ou peut être une subtile plaisanterie dont nos voisins belges ont le secret.

Annoncé comme électrique, elle se branche sur le 110 volts et les deux ampoules, rouge d’un côté et verte de l’autre, signalent à l’utilisateur si son stylet est dans le blanc ou dans le rouge.

 

 

    

 

 

Ci-dessous deux additionneuses à crosses fabriquées à Hong-Kong.

A gauche la CALCULATOR, en acier laitonné sur plastique noir, de 6,5 x 14,5, ne fait que les additions contrairement à l’inscription. (Années 1960)

A droite, KINGSON en aluminium et acier, fait additions et soustraction sur une face et règle à calcul sur l’autre face. (4 x 16 cm). (Années 1960-70)

Le cumul addition-soustraction sur la même face est peu fréquent et la possibilité de faire multiplication-division-carré-racine carrée sur l’autre face nous donne une réelle machine à 4 opérations.

C’est manifestement une réplique de la CASTELL-ADIATOR de 1942

 

                

 

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