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Les Calculatrices mécaniques et électromécaniques

 

Ces calculatrices sont essentiellement basées sur la manipulation d’éléments mécaniques mobiles. Ces éléments sont souvent des engrenages, parfois de simples tirettes.

L’apport de l’électricité à ces machines se réduit à remplacer la main de l’utilisateur par un moteur pour le reste, la conception et l’utilisation sont similaires sur les deux types de machines.

Ces calculatrices ont progressivement été remplacées par des machines électroniques à partir de 1970 et ont totalement disparues au début des années 1980.

On peut classer ces calculatrices mécaniques en plusieurs catégories.

                                 -1- les simples additionneuses, elles sont généralement capables de faire aussi des soustractions et parfois avec beaucoup de doigté et de patiente on peut faire des multiplications.

                                        La plus ancienne du genre est évidemment la PASCALINE réalisée en 1645 par Blaise Pascal. Elle ne fait évidemment pas partie de ma collection.

                                        Dans cette catégorie on trouve de nombreux modèles qui vont du tout petit ADDIATOR des années 1930 à l’énorme COMPOMETER de 1910 en passant par l’ADIPRESTO en plastique utilisée dans les écoles en 1965.

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                                        Ces calculatrices n’ont généralement qu’une seule fenêtre pour afficher le résultat. La grosse difficulté dans la conception de ces machines est leur système des retenues.

                                 -2- Les calculatrices avec un chariot mobile pouvant effectuer les quatre opérations.

                                        Ces calculatrices disposent généralement de trois affichages. Un affichage pour le nombre à manipuler, un affichage pour le résultat et un affichage servant de compteur pour les multiplications et les divisions.

                                        Le rôle du chariot mobile est d’aligner successivement le nombre manipulé, face aux unités, dizaines, centaines…etc…

                                        Dans cette catégorie on a plusieurs types :           Le chariot mobile est placé à l’avant en bas.  C’est le cas des calculatrices ORGINAL-ODHNER.

                                                                                                                      Le chariot est placé à l’arrière, vers le haut.  C’est le cas des calculatrices MONROE.

                                                                                                                      Le chariot est à l’intérieur du carter. C’est le cas des calculatrices FACIT.

                                                                                                                      La calculatrices CURTA et autres petites calculatrices sortant des types classiques.

 

 

                                 -3- Les calculatrices imprimant les résultats.

                                        Ces calculatrices ont rarement des fenêtres d’affichage, tous les calculs apparaissent sur le papier. Celui-ci se présente sous forme d’un rouleau de 6cm de large environ. L’impression se fait comme sur une machine à écrire avec un ruban encré.

                                        Le mécanisme est déclenché soit manuellement à l’aide d’un gros levier soit par un moteur électrique. Ces machines sont toujours très lourdes et encombrantes.

                                        Les plus simples ne servent que d’additionneuses, et les plus complexes font les quatre opérations plus ou moins automatiquement. 

                                        Cette CONTINENTAL à fonctionnement manuel en est un exemple caractéristique et cette ASTRA avec levier et moteur illustre bien le cas d’un fonctionnement mixte.

            

 

 

 

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