Les calculatrices avec un chariot mobile pouvant effectuer les quatre opérations.

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Des petites calculatrices qui n’entrent pas dans les types précédents.

Dans cette rubrique, on trouve, entre autres les fabuleuses calculatrices CURTA.

Curt Herzstark est né en 1902 et a grandi à Vienne, où son père, juif, avait établi une usine de fabrication de calculatrices et d'autres instruments de précision ; et naturellement le jeune Curt suivi sur les traces de son père.

En tant que vendeur pour l'entreprise, Curt a rapidement réalisé qu'il y avait une énorme demande pour un nouveau type de calculatrice portable pour remplacer les encombrants, lourds et coûteux modèles de l'époque.

Malheureusement, les rêves que Curt avait de concevoir un tel instrument s’envolèrent lorsque la guerre a éclaté en 1939 et l'usine de Herzstark du comme les autres participer à l'effort de guerre.

En raison de ses relations juives, Curt Herzstark se retrouva prisonnier à Buchenwald en 1943.

Heureusement, ses talents en tant que créateurs d'instruments ont été reconnus et il a été autorisé à utiliser son temps libre pour travailler sur les plans d’une nouvelle mini-calculatrice.

Il comprit qu’il pourrait prolonger sa vie s’il faisait miroiter auprès du Führer la promesse d’une extraordinaire petite calculatrice.

Lorsque Curt Herzstark et les autres survivants du camp de la mort, furent libérés en 1945, ses dessins prototypes étaient presque complets.

À la suite de sa liberté retrouvée, Curt Herzstark eu la chance de voir ses talents reconnus par le prince Franz Josef II de la Principauté de Liechtenstein.

Celui-ci invita Curt à travailler sur ses calculatrices dans une usine spécialement construite dans ce minuscule pays. C’est ainsi que fut créée la société CONTINA AG, avec Curt Herzstark, directeur technique.

Les premières CURTA virent le jour en 1948, et bien que relativement chères, elles détrônèrent toutes les autres calculatrices portables jusque dans les années 1970.

Il y avait deux modèles de CURTA : Le type I avec 11 chiffres sur le totalisateur (cadran noir du compteur), 6 chiffres sur le compteur de tours (cadran blanc du compteur), 6 positions pour le chariot et 8 curseurs.

Le type II avec 15 chiffres sur le totalisateur (cadran noir du compteur), 8 chiffres sur le compteur de tours (cadran blanc du compteur), 8 positions pour le chariot et 11 curseurs.

Dans le cas des CURTA, le chariot habituel est remplacé par une partie rotative mobile.

Pour ma part, j’ai deux CURTA de type II, l’une noire dans sa boîte métallique datant des début… 1950 sans doute.

L’autre grise dans une boîte en plastique noire, datant de la fin des années 1960.

Cette autre très petite calculatrice MULTIFIX E1R nous vient de Norvège où elle a été fabriquée de 1954 à 1960. Elle a été importée par « DACTYLOS » S.A. Paris.

Chariot comportant 6 roues crantées, compteur à 6 chiffres et affichage de 12 chiffres (17 x 9 x 6 cm & 1,6kg)

Bien que de très bonne qualité, cette petite calculatrice reste loin derrière les CURTA.

La marque Allemande PRODUX (entreprises Otto Meuter & Sohn), fabrique cette petite calculatrice dans les années 1950-1960.

Elle sera vendue soit sous le nom MULTATOR, soit sous le nom MULTICAL PRODUX n’apparait que rarement sur ces calculatrices.

Affichage sur 10 chiffres et compteur sur cinq chiffres. Soustractions et division en utilisant le complément à 9. Le 1 à ajouter est automatique

Les machines présentées ici sont de type II, il existe aussi un type I plus petit.

ECLAIR BUREAU (Paris XI^ième) à l’exclusivité de la vente en France de ces calculatrices.

Le chariot est bien placé à l’avant comme sur les ODHNER, mais le mécanisme n’est pas du type ODHNER.

Les CONTEX 10 et 30 ne sont pas aussi petite que les précédentes mais elles n’ont leur place dans aucune des autres rubriques.

La CONTEX 10 est une machine manuelle, la CONTEX 30 est à peu près semblable mais fonctionne avec un moteur électrique sous 220 volts.

Les quatre opérations sont réalisables.

Ce sont deux calculatrices des années 1960 fabriquées au Danemark par BRDR CARLSEN à Gentofte.

Une plaque sous la machine donne quelques autres renseignements.

TACHYLEMME (France) : J’ai d’abord rangé le TACHYLEMME dans les cylindres à calcul où il a bien sa place. Mais c’est aussi une machine à calculer… alors où le mettre… ?

Alors je le mets aussi ici, à la fin des calculatrices non imprimante.

Le TACHYLEMME a été inventé par Monsieur Casimir-Louis CHAMBON en 1876.

Il permet d'effectuer des calculs rapides des intérêts journaliers, pour de sommes de 1 à 9999, en fonction du taux d'intérêt de 1% à 6%.

Bien que classé sous le statut d'appareil a calculer, je préfère le faire figurer dans les cylindres à calcul.

Le Tachylemme était construit de façon très soignée, en bois de qualité, verre biseauté et métal nickelé, comme beaucoup d’objets du 19eme.

Pour utiliser le Tachylemme on place la somme d’argent dans la colonne de gauche, ici on lit 7634 francs.

On choisit le taux d’intérêt, par exemple 3½ % et l’on totalise les nombres de la colonne 3½ % :

0,68056 + 0,05833 + 0,00292 + 0,00044 = 0,74215 francs

On peut lire sur le verre servant de couvercle : C.L. CHAMBON Inventeur Breveté S.G.D.G.

Puis "Approuvé par la Société d’encouragement pour l’industrie Nationale".

Et en bas "LITH. BASTER & VIEILLEMARD, 97, B^t. PORD-ROYAL, PARIS" (sans doute le constructeur)

Le Tachylemme ci-dessous date des tout début, par la suite, ils sont marqués Chambon et Baye.

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