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141-R 2-D-2 Fin
Les
MIKADO 141 du réseau français :
Le terme de MIKADO pour désigner les
locomotives à vapeur de type 141 vient du fait que la première locomotive de ce
type fut livrée par le constructeur américain Baldwin au Japon en 1897.
Elle fut donc ainsi dénommée en l'honneur
de l'Empereur du Japon.
Entre 1932 et 1935, la Compagnie des
Chemin de Fer du Nord fait construire dans plusieurs ateliers français 72
loco-tenders MIKADO 141-TC.
En 1938, ces locomotives, seront
renumérotées par la SNCF, 141-TC-1 à 72 dont la 141 TC 51 préservée par l'AAATV
Lille en gare d'Ascq (59 - Nord).
Après la guerre, il ne reste pas
grand-chose des grosses locomotives à vapeur avec tender, beaucoup des PACIFIC
231 d’André Chapelon ont été détruites.
La France, grâce à la loi Prêt-Bail de 1941,
passe commande, en février 1945, aux USA, de 1340 locomotive MIKADO 141-R.
La tranche N°1 à 700 est constituée de
locomotives à charbon fabriquées par la Firme Baldwin Locomotive Works à
Philadelphie.
La seconde tranche N°701 à 1340 est
constituée de locomotives à fioul fabriquées en partie par la Firme Baldwin
Locomotive Works et le reste par une firme canadienne.
Basée
à Clermont-Ferrand, Une association de passionnée entretient et exploite la
141-R-420, la dernière "charbonnière" de sa série encore en activité
en France.
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La
141 TC façon Edmond Besson :
Quand
on a lu "La Fantastique Epopée du Meccano" de † Edmond Besson et Jean-Louis Figureau on
reste admiratif devant les deux belles locomotives au 1/43ième
réalisées par † M Besson.
Une
141 TC et une 141 avec son tender. J’avais déjà réalisé une 231T, façon JeP
mais j’étais loin derrière l’esthétique de ces deux locomotives.
Les
quatre essieux sur un réseau zéro Hornby me faisaient un peu peur. Pourront ils
prendre les virages ? Je me suis lancé quand même.
J’ai
testé un nouveau châssis en utilisant un moteur sans mettre de vis sans fin,
contrairement à mes autres engins roulants.
J’ai
utilisé un petit moteur MOTRAXX-TRAIN-265 fonctionnant en 12 volts (d’où la
résistance placée en série)
Une
première démultiplication avec un pignon de 11 dents engrenant une roue de
champ de 50 dents.
Puis une roue de 25 dents engrenant un pignon
de 38 dents, la roue de 50 dents n’étant ici qu’un intermédiaire. Au total
donc, nous avons une démultiplication de 1/7.
Après
quelques tâtonnements il a bien voulu prendre les courbes sans dérailler.
Il
n’y a que trois essieux moteurs, l’entraînement par bielle du quatrième essieu
est fictif.
Il
était nécessaire de placer le frotteur central dans la zone délimitée par ces
essieux d’où l’impossibilité de placer un quatrième pignon de 38 dents.
Il
restait à habiller ce châssis, je me suis inspiré de la photo de † M
Besson pour tenter de lui donner la même élégance. J’ai surtout utilisé des tôle
Meccano non peintes.
Je
pourrai par la suite choisir la couleur la mieux adaptée. Le vert militaire des
boîtes Meccakit Armée était parfait mais je ne voulais pas dépareiller ces
boîtes.
J’ai
donc obtenu ce résultat, avec quelques pièces bleues et rouges en prime :
32cm (14m au 1/43ième) et 1,6kg.
Un
ami m’a fait remarquer que la 141 T n’avait pas un volant à l’avant, mais une
penture en Y. J’en ai pris note.
Le
même m’a fourni quelques photos montrant les inscriptions sur les 141TC encore
existantes.
Il
ne me restait plus qu’à tout démonter et peindre chacune des pièces utilisées.
Je n’avais pas remarqué en la construisant qu’il avait autant de pièces pour
habiller cette locomotive… !
Et
voilà le résultat final.
J’ai
préféré mettre un attelage Hornby à l’arrière pour tracter mes wagon. Et j’ai
choisi un écartement des tampons compatible Hornby, donc de 1 ½"
contrairement au modèle de M Besson.
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La 141 R façon Edmond Besson :
Cette deuxième locomotive avec tender de † Edmond
Besson est également une belle réussite, toujours très esthétique et j’ai tenté
aussi d’en faire un analogue.
J’avais déjà fabriqué le mécanisme d’une
141 TC et il y a bien peu de différence dans cette partie de la réalisation.
Pourtant, lors de la phase finale, le
moteur MOTRAXX-265 s’est avéré insuffisant pour tracter le lourd tender et a
grillé au bout de quelques essais.
J’ai dû le remplacer, après quelques
modifications par un IGARASHI-N2738-125, plus gros et plus puissant.
Par ailleurs, ne voulant pas trop abimer les pièces Meccano, † Edmond Besson s’est
écarté un peu trop à mon goût de la 141 R 420 qui me sert de modèle.
J’ai pris un peu des deux pour réaliser
ma 141-R-420 dans un Meccano plus découpé et retravaillé que celui de † Edmond
Besson.
J’ai donc revu les pare-fumée, la
chaudière et la cabine à ma façon.
Pour les roues, j’ai utilisé les roues de
train TEMSI en plastique, leur forme évite toute possibilité de déraillement.
Mais le courant ne passe pas dans ces
roues en plastique alors j’ai encadré deux essieux de roues Meccano en laiton
par deux essieux de roues en plastique.
Que ce soit Meccano ou TEMSI, la bague
d’arrêt est du mauvais côté de la roue, l’empattement de 43mm ne permet pas de
rouler sur du Zéro.
Il a fallu, comme pour la 141-TC
dessertir et inverser toutes les bagues d’arrêt sans oublier de faire un petit
trou dans le boudin pour le passage du tournevis.
Cette fois ci le quatrième essieu est
vraiment entraîné par les bielles mais pas par engrenage car la place d’un
engrenage supplémentaire est toujours prise par le frotteur.
Pour le tender, j’ai utilisé les roues de
trains Meccano en plastique (pièce N°B451) sorties en 2002 couleur or et en
2005 couleur orange fluo.
La couleur orange fluo n’étant pas de
très bon goût, je les ai repeintes en noir.
Les échelles sont des morceaux de
rambardes utilisées pour des ponts et passerelles Meccano.
En ces jours de confinement, impossible
de se procurer la peinture verte nécessaire à la finition, alors cette
141-R-420 reste provisoirement dans sa livrée métallique.
Avec quelques touches de rouge et de noir
déjà faites.
La peinture commandée est enfin arrivée.
Il faut tout démonter pour peindre chacune des pièces à la couleur voulue.
Il faut faire de nombreuses photos
pendant le démontage, sinon c’est la galère pour retrouver la bonne position
pour chaque pièce.
Sans oublier de placer des inscriptions
cohérentes sur l’ensemble dont le macaron TIA.
TIA pour Traitement Intégral
Armand : en 1940 Louis Armand, ingénieur en chef de la SNCF met au point
un procédé pour éviter le tartre et la corrosion dans les tubulures.
Ce procédé sera systématiquement utilisé
sur les machines du réseau SNCF à partir de 1941.
Voilà le résultat obtenu…
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Cette belle motrice ce devait de tracter des wagons. J’ai opté pour une
voiture mixte voyageurs et fourgon à bagages.
Au début je pensais à deux voitures, mais, vu le poids des constructions
en Meccano, je me suis limité à une seule.
Je me suis davantage inspiré des réalisations Hornby et JeP que des
voitures SNCF trop longues pour les courbes Hornby.
Comme pour les locomotives, ce sont des pièces Meccano en métal non peint
qui ont servi ici.
J’ai utilisé des plaques bandes de 25 trous pour les façades le socle et
le toit.
D’abord une structure brute puis quelques aménagements intérieurs et
enfin la découpe des panneaux latéraux avant la finition.
Comme pour le tender, j’ai utilisé les
roues de trains Meccano en plastique (pièce N°B451) sorties en 2005 couleur
orange fluo.
La couleur orange fluo n’étant pas de
très bon goût, je les ai repeintes en noir.
Après finition et peinture voilà le
résultat. L’ensemble, locomotive, tender, voiture pèse environ 3kg… C’est
limite pour le moteur…
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Les 2D2 série 5500 sont
des locomotives électriques françaises construites à partir d’une
conception de l’entreprise Suisse Brown Boveri & Cie.
Elles furent en service
de 1933 à 1980. Elles ont été copiées par de nombreuses marques
de modélisme : Jouef, France-Trains, Fulgurex, RMA…
Pour la construction de celle-ci, je me
suis inspiré de la 2D2-5516 et de la 2D2-5525.
Le système de motorisation est très
voisin de celui des deux 141 précédentes. Mais pour celle-là les quatre essieux
sont moteurs.
Les frotteurs centraux ont pu trouver
leur place dans les deux boggies.
Ce modèle est plus large qu’il ne le
devrait pour permettre aux boggies de se positionner librement dans les courbes
Hornby.
Les baleines d’un parapluie ont permis la
construction des pantographes et des rampes pour les portes.
Les tringles Meccano sont trop massives
pour ces détails minutieux.
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