Accueil Autres Collections Début Faux Compas Définitions Compas à deux branches articulées
Compas à deux branches & ressort Compas à verge
Compas mixtes
Compas et mesures
Compas d’épaisseur
Compas de Réduction Compas
Spécifiques Compas à Ellipses Compas et
autres Courbes Fin
Essai de classification des Compas
Jean-Pierre GUIBERT
Avril 2016
La
plus grande partie des illustrations qui suivent viennent de ma collection
personnelle. Quelques photos m’ont été donnée par des amis. Quelques rares
documents viennent de sources diverses lorsqu’ils étaient nécessaires à la
compréhension d’une explication concernant un type de compas que je ne possède
pas. Dans ce cas, la légende sera écrite en bleu.
Avant de tenter un classement, il serait bon de définir avec
exactitude ce mot qui recouvre beaucoup trop d’objets. Commençons par une première définition
simplifiée :
Un compas est un outil utilisé pour tracer des
cercles, et composé de deux branches articulées, munies l’une, d’une pointe
servant de pivot, l’autre, d’une pointe à tracer.
Une telle définition peut satisfaire n’importe quel écolier, mais ne
recouvre pas l’énorme variété de compas. Il faut une définition qui tienne
compte des variations de forme et de toutes les utilisations que l’on peut en
faire. Voilà celle que j’ai retenue :
Un compas est un outil, utilisé pour tracer
des figures, pour comparer des longueurs ou pour effectuer des mesures. Il se
compose de deux ou plusieurs branches pouvant s’écarter les unes des autres,
soit grâce à une articulation, soit en coulissant sur une verge.
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Spécifiques Compas à Ellipses Compas et
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Cette définition est assez complète mais présente quelques
défauts :
-1- Des objets appelés compas n’entrent pas dans
cette définition :
-Le compas de marine qui est une variante de la boussole dans
laquelle l’ensemble du cadran pivote,
flottant sur un liquide.
-Le compas
d’ameublement qui a bien la forme d’un compas mais dont la fonction est de
limiter l’ouverture d’un couvercle ou d’une abattante.
-2- Des objets correspondent à cette définition mais ne
s’appellent pas compas. Tout au moins dans la langue
française :
-Le pied à coulisse
est une variante du compas à verge, gradué et utilisé pour mesurer une
épaisseur.
Il y en a de toutes les tailles et de formes assez variées. Ils
peuvent être en acier, en laiton, en plastique, en bois ou en os.
Les plus petits sont parfois appelés compas à boutons quand ils
sont utilisés en mercerie.
-Le pantographe est
formé de 4 branches articulées en parallélogramme.
L’une porte un pivot,
une autre une pointe douce et une troisième une pointe à tracer.
Il est utilisé pour
reproduire une figure à une autre échelle. C’est une variante du compas de
réduction.
-Le
trusquin est aussi un compas à verge.
L’une des
branches porte un guide pouvant suivre le rebord d’un objet afin que la pointe
sur l’autre branche trace une parallèle.
Celui
présenté ici est muni d’une vis micrométrique pour affiner le réglage.
-Le planimètre polaire a deux branches
articulées, l’une avec une pointe pivot, l’autre avec une pointe sèche pour
suivre un contour.
Il mesure
des aires et non pas des longueurs. Certains le classent dans la famille des
compas.
-Il reste les outils de
mesures angulaires (sauterelles, graphomètres à pinnules, réfractomètres,
rapporteurs à alidade, fausse équerre…).
Beaucoup sont munis de
deux branches articulées, et sont souvent des outils de dessin ; mais leur
fonction diffère trop de celle des compas.
-Parmi les
outils proches des compas, citons aussi la rouanne de maitre tonnelier ou de
forestier.
Ce bel
outil utilisé pour marquer les tonneaux ou les arbres abattus, permet de tracer
des cercles.
Il a une
branche avec pointe pivot et l’autre branche porte une gouge pour creuser le
bois.
Je ne la classe pas comme un vrai compas car
l’écartement des deux branches n’est pas réglable.
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Avant toute classification, on doit définir les deux formes de bases
des compas.
-1- Les compas articulés :
Les branches peuvent s’écarter soit en pivotant autour d’un axe, soit en
utilisant l’élasticité d’un ressort, ce dernier pouvant être solidaire des deux
branches, d’une seule ou d’aucune, dans tous les cas l’ouverture est limitée
par la forme du ressort et est contrôlée par une vis.
-2- Les compas à verges : Les branches, appelées poupées s’écartent en coulissant sur une
réglette appelée verges. Pour un même jeu de poupées, les verges peuvent être
plus ou moins longues et même s’emboîter pour en augmenter la longueur. Les
verges peuvent êtres métalliques, simples tringles ou réglettes plates, même
parfois souples ; elles sont alors fournies avec les poupées. Dans le cas
de verges en bois, elles sont rarement fournies avec les poupées, ce sont
souvent des règles en Poirrier achetées séparément.
-3- Quelques compas sont mixtes et composés de deux branches articulées, l’une des branches
pouvant porter une verge sur laquelle coulisse une poupée.
Quelques mots de vocabulaire sont nécessaires pour la suite.
- Balustre : C’est un petit manche placé au
sommet du compas, au moyen duquel on manœuvre l’outil par rotation, entre le
pouce et l'index. Les compas à deux branches articulées sont souvent munis d’un
balustre ; les compas à verge sont plus rarement équipés d’un
balustre. (Celui, ci-dessous, à droite,
est marqué The L.S.Starett
Co.Athol Mass. U.S.A. puis Made in U.S.A.)
- Vis
micrométrique : Petite vis permettant un déplacement plus précis de
l’une des branches.
- Secteur :
Arc de cercle solidaire de l’une des branches d’un compas articulé, servant à
guider et à bloquer l’autre branche et parfois, s’il est gradué, à mesurer
l’ouverture du compas.
Parlons aussi des pointes terminant les branches d’un compas et de
leur usage.
-Une pointe pivot sert pour le dessin des cercles. Elle doit
pouvoir maintenir un point fixe sur le support utilisé. Pour les matériaux
tendres une pointe acérée est souvent suffisante. Pour le papier, les puristes
utilisent une petite rondelle munie d’un ou de trois picots sur une face et
d’un creux au centre de l’autre face pour y placer la pointe du compas, afin de
ne pas faire de marque sur la feuille. Dans le cas de matériaux plus durs et
très lisses, (verre, métaux…) la pointe pivot est souvent remplacée par une
ventouse.
-Une pointe à tracer doit laisser une marque apparente sur
le support, elle peut être de multiple nature : lame affutée pour
découper, roulette de vitrier, pointe sèche pour faire une simple rayure,
crayon, porte-mine, porte-plume, rapidographe, craie, pinceau et surtout
tire-ligne avec toutes ses variations dont les tire- lignes à pointiller Pillet
ou à levier. Il y a souvent peu de différence entre la pointe pivot et la
pointe sèche pour tracer.
-Une pointe douce permet de suivre un contour sans laisser
de marque apparente. Elle est très voisine de la pointe sèche, mais l’extrémité
en est émoussée. Très utile pour les compas à ellipse.
La méthode utilisée pour cette classification se réfère surtout à
l’usage que l’on fait d’un compas plutôt que la forme qu’il peut avoir. Il est
vrai que l’usage va souvent influer sur la forme, mais il arrive aussi que des
formes très différentes permettent un même usage. Il y a en particulier un
problème dans le cas d’un compas à pièces de rechange. Dans ce cas, l’une, ou
les deux branches peuvent porter à leurs extrémités des outils différents et en
fonction de ces outils, le même compas peut être un simple compas d’écolier
pour tracer des cercles, au crayon, à l’encre, ou un compas à découper ou même
un compas d’épaisseur.
On peut maintenant commencer cette classification.
-I- Le compas à deux branches, utilisé pour le tracé des
cercles.
Le sujet se subdivise en quatre parties :
Compas à branches articulées, compas à ressort, compas à verge et
compas mixte.
Ce sont surtout ces compas que l’on trouve dans les boîtes,
trousse, étuis, pochettes et cassettes de toutes tailles, avec ou sans pièces
interchangeables.
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-1- Les compas à deux
branches articulées.
Ce sont les compas les plus courants.
Il y en a de toutes les tailles, en bois, en plastique, en métal…
Il y a d’abord le compas d’écolier, celui que l’on trouve dans
toutes les trousses depuis le primaire jusqu’à la terminale. Il a beaucoup
évolué depuis l’école de Jules Ferry. Celui de nos arrières grands parents
était en bois. Puis dans les années d’après-guerre, c’est le métal qui
dominait, simple tôle pour les premiers prix ou métaux plus riches :
acier, aluminium, laiton ou maillechort, pour les plus beaux compas. A la fin
des années 70, le métal cohabite avec le plastique et aujourd’hui, la plupart
de ces compas sont tout en plastique.
Assortiment de compas en bois, en usage dans
les années 20 et 30.
Quelques compas des années 50 et 60.
Le système à bascule de ces trois compas permet
à une même branche d’avoir 2 fonctions, souvent mine et tire-ligne.
Certains, plus simples, en tôle, avait des
embouts amovibles qui en se retournant, passaient du crayon à la plume ou à la
pointe sèche.
De gauche à droite,
3 variantes du compas EAGLE (U.S.A.) puis deux
compas allemands, puis deux compas BAIGNOL & FARGEON (France)
Quand le plastique vient se marier au métal
dans les années 80.
Aujourd’hui, seul les vis et les pivots sont
encore en métal dans ces compas pour classes primaires.
Le métal est réservé aux compas plus précis des
classes scientifiques.
Dans le compas ESSEL ci-dessus les trous
servaient à tracer des petits cercles.
Les pointes de ce petit compas étaient protégées
par un étui qui était gradué en cm et pouvait servi de règle et de mesure pour
l’ouverture du compas.
De nombreux systèmes permettaient aux compas de
porter un crayon ou un stylo ordinaire.
Dans le cas des deux compas ci-dessous, le
secteur gradué fait illusion, il est bien trop imprécis pour permettre une
mesure de rayon.
Ci-dessous,
trois compas de Grande-Bretagne, en laiton, équipés d’un porte crayon.
Dans les
pays Anglo-Saxon, dans les années 50, ces compas étaient vendus dans de petites
boîtes en carton ou en fer blanc avec les autres outils de dessin de l’écolier.
Aux
Etats-Unis, l’un des compas les plus connu des écoliers des années 50 est le
compas Eagle.
Il était
vendu dans une petite boîte en carton. Il se reconnaît à sa magnifique
décoration florale.
Ce curieux compas, était creux et contenait
toutes les pièces nécessaires à sa construction.
Cet amusant gadget a dû faire rêver plus d’un
écolier, mais quel casse-tête pour le monter. La leçon était finie depuis
longtemps quand le compas était opérationnel.
Ci-dessous, deux petits compas à pièces de
rechange en étui individuel.
L’étui ci-contre, ne mesure que 85mm
Les
élèves des écoles supérieures, les dessinateurs, les ingénieurs, les officiers
de marine préféraient des compas de qualité supérieure : ce pouvaient être
des compas à bascule avec porte-mine et tire-ligne, mais c’étaient le plus
souvent des compas à pièces de rechange : pointe sèche, porte crayon, tire
ligne, tire ligne à pointiller, allonge…
Ces
compas étaient parfois vendus isolés, mais la plupart du temps ils faisaient
partie d’une boîte, d’une pochette, d’une trousse, d’une cassette… comportant
plusieurs autres compas. Ils pouvaient être équipés d’une vis micrométrique
pour les réglages de précision comme les compas à cheveu. Ils ont beaucoup
évolué au cours des âges. Bien que comportant les mêmes éléments, une belle
pochette de la fin du vingtième siècle n’a que peu de ressemblance avec celle
de la fin du dix-neuvième.
Entre 1900 et 2000…
Quatre générations de compas à pièces de
rechange.
Es pièces interchangeables portaient le nom de Brisures.
Dans l’ordre, 1910, 1930, 1960 et 1990.
En-dessous, trois compas à pointes sèche dont
un à cheveu à gauche. Celui au centre ne mesure que 65mm.
Deux petits compas à balustre.
Deux compas à cheveu, à pièces de rechange.
Les compas à cheveu sont munis d’une vis, sur
l’une des branches qui permet un déplacement micrométrique de cette branche, en
utilisant l’élasticité d’une lame de ressort.
Les pièces de rechange ne concernent
habituellement qu’une seule des deux branches.
Il est plus rare de trouver un compas où l’on
peut changer les pièces terminant les deux branches.
C’est surtout utile, quand parmi les pièces de
rechange on trouve des pointes recourbées pour constituer un compas
d’épaisseur.
Ci-dessous deux compas à bascule, en étui
individuel.
Belle pochette en cuir de la fin du
dix-neuvième.
Elle comporte, entre autres, deux compas à
pièces de rechange et un compas à pointes sèches.
Elle est signée : BrüderVoigtlander inWien.
Ci-dessous, une pochette anglaise, STANLEY, début vingtième comportant 7 compas, dont un à pièces de rechange, un à cheveu, trois à pincette et deux à balustre simple.
Quatre
coffrets, bois et cuir. Royaume-Uni -
Début 20iéme
J.ARCHBUTT - HARLING
- A.W. GAMAGE -
Z.GRAFTON ST (Dublin)
Deux
cassettes anglaises, vers 1920. A gauche : HARLING Londres
Ci-dessous
quatre trousses d’origines variées.
-1- DIETZGEN
U.S.A. -2- HALDEN’S
Angleterre -3- SCHOENNER Allemagne -4-KEUFFEL & ESSER U.S.A.
Ci-dessous,
à gauche, pochette très complète G.IMBERT (Paris)
(1930)
Les deux
compas à pièces de rechange sont interchangeables.
Le compas de
réduction est à crémaillère, le compas à pointe sèche est à cheveu et l’un des
tire ligne est à pointiller.
A droite,
Cassette de luxe très complète - Sans marque -
(France) vers 1930
Ci-dessous,
à gauche, cette pochette ORIGINAL LOTTER contient un compas à pièce de rechange
avec un système de branche parallèles et une rallonge à verge (1950).
A droite,
une rare boîte contenant un compas à verge complet en plus des trois compas
classiques dont un à pièces de rechange.
(1950)
Deux
pochettes très complètes dont l’une avec un tire ligne à pointiller à levier.
(1950)
Ci-dessous,
à gauche, une rare pochette où tous les compas sont en aluminium, sauf
évidement les pièces-ressort en acier.
A droite, cette
petite pochette est signée ROYER & Cie. Elle est datée de
1891. Ce genre de compas n’a pas évolué jusqu’aux années 30.
Cette belle
trousse en cuir, d’origine anglaise, appartenait à un élève officier de marine.
Elle contient7 compas dont deux à pièces de rechange, un à pincette, un à
ressort et deux à cheveu.
Les compas
sont datés 1927, 1937, 1941 et marqués THREADWELL, HARLING et THORTON.
Elle a dû
être garnie progressivement, à mesure des besoins de son propriétaire.
Trois compas
à vis micrométrique centrale des années 70.
A gauche,
deux compas STAEDLER (Allemagne) à pièces de rechange dont une rallonge à verge.
A droite un petit compas WILD (Suisse)
Les compas à deux branches articulées
peuvent aussi être pliant pour se ranger dans une poche, et même alors, grâce à
d’ingénieux systèmes, ils peuvent être à pièces interchangeables.
En voici deux exemples. Celui du haut à gauche, n’est pas à pièces de rechange.
Les compas à
deux branches articulées ne sont pas réservés aux seuls élèves, ingénieurs,
architectes, géomètres…
De
nombreuses professions les utilisent, parfois avec une pointe pour écrire, mais
souvent avec deux pointes sèches pour tracer ou reporter une mesure. Ce sont
des compas de toute taille, parfois en bois, souvent en acier… Compas de
professeur, du menuisier, du charpentier, du maçon, du tôlier, du ferronnier etc…
Quatre
compas pour le tableau noir du maître.
Le premier
est de la fin du 19ième, joliment travaillé.
Le second se
replie complètement pour tenir dans un cartable, sans doute des années 50.
Le suivant
est d’une conception beaucoup plus simple, des années 30. Ces trois compas
mesurent environ 40cm.
Le dernier,
de 55cm a été réalisé par les élèves d’un cours de menuiserie pour offrir à
leur professeur de mathématiques en 1966.
Ci-dessous,
à gauche un grand compas de charpentier de 65cm. Vers 1920
A droite, ce
petit compas de 30cm est de conception artisanale très simple. On voit encore
les traces de couteau sur le bois.
Les compas
qui font suite sont à doubles pointes sèches. Ils peuvent être utilisés en
tôlerie, ou sur la pierre.
Le premier
panneau concerne des compas à secteur, de 20cm à 35cm.
Le deuxième
panneau montre des compas plus simples dont deux sont marqués PEUGEOT FRERE(vers
1900) l’un avec le croissant de lune, l’autre avec le lion.
Ci-dessous,
à gauche, un petit compas de 15cm en acier et laiton, à secteur avec vis
d’arrêt et pointes interchangeables.
A droite, un
petit compas (15cm) en bronze et acier, de maître voilier des arsenaux de La
Rochelle vers 1910.
Ce grand
compas (40cm) est à secteur cylindrique avec vis de blocage. Il est
marqué :
The L.S.STARRETT
Co.
ATHOL Massachusset U.S.A.
Les deux
pointes sèches sont amovibles et pouvaient sans doute être remplacées par
d’autres types d’outils pour tracer ou mesurer
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-2- Les compas à deux branches assujetties
par un ressort.
Ce sont des compas de forme très
variées. Les plus petits sont souvent des éléments d’une boîte de compas, avec
ou sans pièces de rechange. Les plus grands ont des usages similaires aux
compas à branches articulées. La présence du ressort fait, que souvent, ces
compas sont en métal.
Le ressort est parfois solidaire des
deux branches, parfois fixé sur une seule branche et parfois totalement
indépendant des deux branches. Il y a donc une grande variété parmi ces compas.
Un point incontournable, est la présence d’une vis micrométrique pour compenser
l’effet du ressort et régler l’écartement.
Voici pour
commencer quelques compas avec ressort indépendant des branches.
A gauche,
trois compas à balustre à pointes sèches (12, 18 & 22cm) et un compas avec
porte crayon de 18cm.
A droite, un
grand compas (30cm) avec pointes interchangeables
A gauche, un
assortiment de petits compas provenant de diverses trousses d’ingénieurs avec
porte mine ou tire-ligne
A droite un
petit compas avec pièces de rechange et un autre à bascule.
Ce genre de
petits compas pouvait aussi avoir la vis de réglage au centre, avec un pas
dextre et un pas senestre.
Celui de droite
est dans un étui marqué : Morgenstern – Le Havre - Vers 1920.
Dans les années
70, les compas ROTRING étaient parmi les plus prestigieux. Les deux compas à
ressort de cette boîte étaient équipés pour recevoir tout l’assortiment des rapidographes ROTRING.
Le grand
compas est muni d’un secteur à crémaillère permettant un réglage de précision.
La rallonge est un système à verge.
Le petit
compas, à pompe, a les pointes inversées pour augmenter sa précision.
Toujours
avec deux branches disposées symétriquement par rapport au ressort, il y a les
compas pour lesquels, le ressort est indissociable des branches. D’abord avec
un ressort arrondi au sommet des branches, celles-ci étant trop épaisses pour
se déformer, puis le modèle des compas à pincette, où ce sont les branches
elle-même qui constitue le ressort.
A gauche
trois petits compas à pointe sèches. (55mm pour le plus petit)
Ils
servaient pour le tracé des pièces métalliques dans une usine de matériel
optique.
A droite un
compas de 13cm dont le ressort présente une double spire et est serti dans les
branches.
La vis est
fendue sur toute sa longueur pour laisser coulisser la branche.
Ci-dessous
un assortiment de compas à pincette, certains à pointes sèches, d’autre avec
porte mine, porte crayon, tire ligne et même, plus rarement, tire ligne à pointiller.
Dans les
boîtes, ces petits compas mesuraient entre 60 et 100mm, ils étaient fournis par
trois. A droite, trois compas à pincette avec vis centrale.
Trois compas
à pincette d’horloger-bijoutier. Entre 65mm et 100mm.
Deux boîtes
comportant trois compas à pincette, dans celle de gauche (REEVES & SONS
Ltd), les compas mesurent 85mm.
Dans celle
de droite (STANLEY), les compas à pincette mesurent 60mm
Le système
de ressort des compas suivant est différent. L’une des branches porte la pointe
pivot et se termine par un balustre, l’autre branche constitue le ressort. En
général, la pointe pivot est fixée par une vis mais dans le cas des compas à
pompe, elle coulisse librement dans la branche qui est creuse, parfois elle
s’appuie sur un ressort interne, parfois elle se prolonge jusqu’au balustre qui
peut ainsi être maintenu en position fixe alors que tout le reste du compas
pivote.
Ci-dessous, à gauche, un assortiment de
petit compas à ressort, tire-ligne et porte-mine et à droite un compas BARBOTEU
dans son étui.
Ci-dessous,
à gauche, deux compas à pompe COPRIN
sur ressort.
Au centre un assortiment de compas à
pompe, les N°1 & 3 sont sur ressort, pour les autres, la pompe se prolonge
jusqu’au balustre.
-N°2-RIEFLER
Allemagne -N°4-K & CO Allemagne -N°5-Wild
Suisse -N°6- France
-N°7- ArtChrome KERN Suisse -A droite-VEMCO U.S.A.
Le petit
compas, à pompe, ROTRING a les pointes inversées pour en augmenter sa
précision.
Presque tous
les compas à ressort sont en métal. Il y a toutefois des exceptions à cette règle,
ainsi les compas de tonnelier sont en bois avec pointes aciers, les deux
branches et le ressort forment un arc de bois dont l’écartement est réglé à
l’aide d’une vis centrale, également en bois, à double pas inversé. Il y en a
de toutes les tailles, 20cm pour les plus petits, 30cm et même 40cm pour les
plus grands. Chacun n’a qu’une marge de réglage restreinte car le bois n’est
pas aussi souple que l’acier.
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-3- Les
compas à deux poupées coulissantes sur verge.
Ce sont également des compas de
forme très variées, parfois éléments d’une boîte de compas, avec ou sans pièces
de rechange. Ils peuvent avoir toutes les tailles avec des poupées allant de
3cm jusqu’à des poupées de 25cm en bronze, pesant plus d’une livre.
Les petits
compas à verge, sont souvent métalliques et se répartissent en deux
catégories :
-1- Des
poupées constituée d’un petit étau pouvant se fixer sur n’importe quelle règle
plate, souvent en poirier et vendue séparément.
-2- Des
poupées présentant un trou de forme spécifique, ne pouvant convenir qu’à une
seule forme de verge, celle-ci, souvent en métal, devait alors être fournie
avec les poupées.
Dans les
deux cas, ces compas sont souvent à pièce de rechange. On les trouve soit dans
des étuis individuels, soit dans les grosses cassettes d’ingénieur avec un
assortiment de compas divers.
Ci-dessous un très beau coffret (vers 1870)
avec un compas à verge de type étau, à pièces de rechange en laiton doré.
Ci-dessous, dans ce coffret (THORNTON) des années 50,
les poupées du compas à verge avec pièces de rechange, coulissent sur une tige
cylindrique, formée de deux tronçons de 24cm, avec un méplat pour le serrage
des vis. On remarque dans la partie droite la grosse vis du réglage
micrométrique.
Ci-dessous,
cette petite pochette en cuir (KERN Suisse – années 30) contient un compas à
pincette et les poupées d’un compas à verge qui nécessitent une verge en bois
bien ajustée.
Le coffret (RICHTER) ci-dessous est équipé
de tire-ligne à pointiller à levier.
Le compas à verge y est présenté sur une
règle en bois, ce qui est rare dans une boîte.
Ci-dessous,
le compas à verge de cette trousse (HARLING) correspond à une règle de section
très particulière, un trapèze, non fournie dans la trousse.
Ci-dessous, un assortiment de petit compas à verge.
Celui du haut ainsi que le troisième (type étau), se
vendaient dans de petits étuis individuels avec des pièces de rechange et sans
la verge.
Le deuxième, sans doute de menuisier était à double
pointes sèche, mais deux bagues à vis permettaient de lui adjoindre un crayon
qui devait dépasser la pointe sèche.
Le quatrième, à double pointe sèche, l’une courbée
permettant de très petits rayons. Le balustre et la vis de réglage permettaient
alors une très grande précision.
Le cinquième, avec deux poupées de 3cm à pointe sèche
est l’un des plus petits modèles.
Le dernier est un compas à découper, la poupée
s’adapte à une lame de cutter.
Voici un
assortiment de petits compas à verge type étau dans leurs étuis avec les pièces
de rechange.
On remarque
deux variantes, les deux premiers avec un système micrométrique à bascule, les
suivants avec le système coulissant plus connu en France.
HUGHES-OWENS
Canada
Le compas
THORNTON présenté ici est d’un type plus rare s’adaptant à une règle en bois de
section carrée, avec une molette pour le déplacement.
Dans des
écrins plus longs, nous avons des compas avec des poupées coulissant sur des
tringles métalliques de formes spécifiques.
Ces verges
étaient fournies dans la boîte, parfois avec plusieurs rallonges, souvent avec
vis micrométrique et avec des pièces de rechange.
Ci-dessous,
compas DIETZGEN, avec verge carrée de 42cm
Compas C.RIEFLER, NESSEL WANG & MÜNCHEN. Verge de 60cm. Section circulaire
avec sillon.
Compas à
balustre. Allemagne. Verge de 43cm. Section circulaire avec méplat. Ecrin de
forme très originale.
Compas J.A.NICHOLL & Co. LTD. Angleterre. Verge de 75cm. Section
circulaire avec sillon.
Compas à
verge TACRO -
verge de section plate de 64cm
- Allemagne
Compas à
verge POST - verge de section plate de 64cm
Ces deux
compas ont des verges à crémaillère avec une roulette crantée, sur les poupées,
permettant de les déplacer.
Ci-dessous,
compas à verge de 60cm
« PRECISION »
- verge de section
hexagonale - U.S.A.
A gauche, petit compas à verge ESSEL
type étau
Grand compas
à verge de charpentier AUX ARMES DE SUEDE (France). Verge de 110cm, poupée de
18cm
Deux petits
compas à verge de menuisier.
A gauche,
verge de 40cm (un côté crayon et un côté pointe). A droite la verge de 15cm n’est là que pour
présenter les poupées.
Les compas à
verge sont souvent utilisés comme outils de découpe.
Il suffit de
remplacer la deuxième pointe par une lame bien tranchante ou tout autre outil
de découpe.
Trois compas
à rondelles (années 50), ce sont des compas à verge utilisés pour la découpe du
cuir.
Remarquer la
grosse poignée qui vient remplacer le délicat balustre du dessinateur.
Remarquez
celui de gauche : c’est un compas à deux tranchant pour découper deux
cercles concentriques (42cm).
Celui du
centre est marqué BOST France (27cm)
A droite un
petit compas à découper pour le modélisme. Il se présente comme un pied à
coulisse et les graduations correspondent soit au diamètre soit au rayon.
Ci-dessous
deux compas à découper de vitrier, à gauche, une verge de 40cm avec ventouse.
A droite,
c’est une molette de vitrier classique qui peut aussi devenir un compas à verge
en repositionnant l’embout.
La ventouse
est un simple joint de caoutchouc qu’il faut maintenir pressé.
Ci-dessous
et ci-contre, deux modèles pour lesquels la verge habituellement rigide est
remplacée par un ruban gradué, de plusieurs mètres en acier, venant s’enrouler
dans le tambour.
Il y donc un
encombrement très réduit pour un compas de très grande taille.
A gauche,
compas OMICRON (Californie U.S.A. actuel). La verge est graduée en inches
(25,4mm).
A droite, ce
NIVOMETRE était fabriqué en France, des années 60 aux années 90. Il existait en
2m et en 3m.
Vendu en
France sous la marque BBA (gradué en cm) et aux U.S.A. sous la marque STANLEY
(gradué en cm et en inches).
Une pointe
dure se dépliait sur l’arrière et un trou permettait de placer une pointe
traçante ou un crayon. Le rayon était affiché sur le dessus.
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Compas à deux branches & ressort Compas à verge
Compas mixtes
Compas et mesures
Compas d’épaisseur
Compas de Réduction Compas
Spécifiques Compas à Ellipses Compas et
autres Courbes Fin
-4- Les
compas mixtes : Deux branches + une verge d’allonge.
Ce sont
essentiellement des compas à pièces de rechange. Dans la plupart des cas, les
pochettes de compas contiennent une rallonge qui se place à l’extrémité de
l’une des branches (rarement des deux) afin de disposer d’un compas à plus
grand rayon. Ne peuvent être qualifiées de verges, que des rallonges se fixant
perpendiculairement, ou presque, à la branche, et sur lesquelles, la pointe ou
l’outil peut coulisser.
On rencontre
ce genre de rallonge, avec les compas de dessinateurs et d’ingénieurs.
Dans le
compas STAEDLER-MARS, à gauche, la verge est télescopique et mesure 27cm. Elle
porte la pointe pivot. -Allemagne –
Années 80
Dans le cas
du compas ROTRING, à droite, la verge de 15cm porte également la pointe pivot. -Allemagne – Années 80
Plus curieux
ce compas ORIGINAL-LOTTER, à branches parallèles, porte une verge télescopique
de 19cm avec une poupée fixée à l’extrémité pour pièces interchangeables.
Allemagne –
Année 70
Ce dernier
compas mixte a une verge de 14cm.
Trouvé sans
sa boîte et avec aucune marque apparente. Sans doute des années 80.
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Compas mixtes
Compas et mesures
Compas d’épaisseur
Compas de Réduction Compas
Spécifiques Compas à Ellipses Compas et autres
Courbes Fin
-II- Le
compas à deux branches, utilisé pour mesurer.
Tous les compas à deux pointes
sèches, étudiés dans les pages précédentes peuvent évidemment servir aussi bien
pour le tracé que pour prendre une mesure. Nous ne les reprendrons pas dans ce
chapitre, qui ne sera consacré qu’à des compas non utilisables pour le dessin.
-1- Les compas à branches peu ou
pas incurvées.
Certains compas de cette catégorie
n’ont pas été traités dans les instruments de dessin. D’abord quatre compas, le
premier, à branches droites, puis les autres à faible courbure qui semblent
davantage prévus pour relever une mesure. Ceux en métal sont plutôt pour des
travaux de ferronnerie, et le dernier en bois, assez artisanal, semble davantage
prévu pour les travaux du bois.
Les deux
suivants, à gauche, sont utilisés par les navigateurs, pour relever des
distances sur les cartes marines. Le système à branches croisées, permet une
meilleure prise en main.
Il augmente
la précision du relevé, mais il est impropre à une utilisation pivotante. Années 50 pour le premier, le deuxième est
actuel.
Les trois
derniers compas de cette catégorie, à droite, ont l’extrémité de l’une ou des
deux branches, recourbée pour faciliter un relevé de mesures intérieures.
Les deux
premiers servent à déterminer un diamètre. Le dernier sert à mesurer un rayon,
la pointe sèche étant placée au centre.
-2- Les compas d’épaisseur à
branches recourbées.
Ce sont les plus courants. Comme
pour les compas à dessin, il y en a avec articulation, avec ou sans secteur,
avec ressort indépendant des branches, avec ressort en continuation des
branches etc… Comme ces compas ne sont pas utilisés pour pivoter, un balustre
est inutile. Pourtant, dans le cas de compas à pièces de rechange, se
transformant en compas d’épaisseur, le balustre subsiste.
Au-dessus,
deux types de compas à secteur. Les deux plus grands mesurent 28cm de haut.
En bas à
gauche, un grand compas (28cm), remarquez la troisième branche, plus petite,
permettant de mémoriser une position lorsque l’on ôte le compas de la pièce à
mesurer.
En bas à
droite, deux compas à ressort rapporté, le plus grand mesure 18cm. Il est marqué MASS TOOL Co. Greenfield Mass. U.S.A.
Les compas d’anthropométrie utilisés sur
des êtres vivants ont des pointes à bouts arrondies alors que ceux utilisés en
ostéologie sont à pointes sèches
Assortiment
de petits compas à ressort, d’une seule pièce. Les deux plus grands mesurent
19cm
A droite, ce
petit compas en bois est utilisé en sculpture et modelage. Il mesure 15cm.
A gauche ce
compas à balustre et à pièces de rechange peut recevoir deux branches incurvées
pour se transformer en compas d’épaisseur.
Ce très beau coffret du milieu du 19ième,
montre les brisures transformant le grand compas à pièces de rechange en un
compas d’épaisseur.
On peut en outre remarquer les 3 poupées du
compas à verge qui peut donc se transformer en ellipsographe. Le compas de
réduction est à crémaillère.
Collection Alessandro Ubertazzi
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Compas mixtes
Compas et mesures
Compas d’épaisseur
Compas de Réduction Compas
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autres Courbes Fin
-3- Les
compas d’épaisseur à branches se prolongeant de part et
d’autre du pivot.
Dans cette catégorie, nous trouvons,
les maitres à danser, les compas pour mesure de grande précision, certains
compas d’horloger etc….
Les maîtres
à danser ou maître de danse sont des compas utilisé pour prendre, d’un côté une
mesure extérieure, comme un compas d’épaisseur classique, de l’autre une mesure
intérieure, afin de les comparer.
Sa forme
avec deux jambes et deux bras font penser à un danseur, d’où le nom. Cette
similitude a été amplifiée au 18ième et 19ième siècle par des
ciselures ou plus simplement une découpe du métal.
A gauche un maître à danser du 19ième. Le compas au centre, a les talons
bien marqués, Il mesure 22cm.
A droite, deux petits maîtres de danse avec vis
micrométrique de blocage, ils mesurent 13cm.
De forme
analogue, mais ce n’est plus un maître de danse, ce compas de réduction, à
gauche, a un usage très spécifique :
les bras, en
compas d’épaisseur, donnent une mesure moitié de celle des jambes prévues pour
une mesure intérieure (18cm).
A droite, un assortiment de compas à
branches croisées.
De gauche à droite, compas cravate, compas
gabarit ou « huit de chiffre » et deux maîtres de danse.
Ci-dessous,
deux petits compas d’horloger :
A gauche, un
gabarit pour engrenages ou huit d’horloger (8cm). D’un côté, deux pointes
sèche, de l’autre, deux pointes creuses pour recevoir les extrémités d’un axe.
A droite, Un
petit compas d’épaisseur (10cm). Le prolongement des branches, sert surtout
pour la prise en main et l’ouverture.
Les branches
ne sont pas réellement croisées, mais en position de pinces inversées.
Le ressort
et la vis micrométrique limitent la position en fermeture, des 4 pointes
sèches.
Ci-dessous,
deux petits compas d’épaisseur pour mesures de précision (15cm).
Le premièr, date des années 30, le deuxième est actuel. Il y a
bien peu de différences entre ces deux générations d’outils.
La pièce à
mesurer est placée du côté droit, la lecture se fait à gauche sur le secteur
gradué en dixième de mm
Cet outil
est moins précis qu’un pied à coulisse de taille analogue, mais la mesure se
lit plus rapidement.
-4- Les compas d’épaisseur à
coulisse.
Ces outils s’apparentent à des
compas à verge, mais seule, l’une des branches coulisse, l’autre est solidaire
de la tringle. Les termes de verge et de poupées ne sont pas utilisés pour ces
types de compas. Dans cette catégorie, nous avons évidemment tous les pieds à coulisses
(compas à coulisse) et les mesures à boutons (compas à bouton). Ces outils, à
la frontière des compas, nécessiteraient, à eux seuls, un ouvrage entier et ne
seront que peu représentés ici.
Assortiment
de quatre compas à coulisse anciens, le plus petit ne mesurant que 12cm.
Assortiment
de huit compas à bouton (Os, bois, argent et laiton). Le plus grand mesure
12cm.
Contrairement
aux pieds à coulisse, les mesures à bouton sont rarement munies d’un vernier de
précision, et parfois, même, elles n’ont pas de graduations et ne servent que
de gabarit.
Les compas
de cordonnier ou toise de chausseur appartiennent aussi à la famille des compas
à verge avec une seule poupée coulissante. La règle est graduée en cm ou en
inches et en mesures propres aux chausseurs.
Cette règle
peut se replier, coulisser ou garder toute sa longueur.
Les trois
premières photos correspondent à deux compas de cordonnier pliants, en buis, de
formes similaires, mais l’un est en pointures anglaises, l’autre est en
pointure de Paris.
Un 42
français correspond à un 7 anglais
Ci-contre
une toise de chausseur non pliante, également en buis, avec graduations
françaises.
Ci-dessous une toise du 19ième,
en ébène et laiton.
Cette toise de 23cm est télescopique et graduée
en cm et en pouces français.
Ce dernier compas de cordonnier est tout en
laiton. Il est télescopique et gradué aux normes françaises
Que ce soit
à l’armée, à l’école ou chez son médecin, chacun est passé un jour sous une
toise de ce genre.
Aujourd’hui
elles sont à laser et affichage digital mais il n’y a pas bien longtemps, elles
étaient en bois, graduées en cm.
Celle-ci-dessous était prévu pour la
mensuration des chevaux, c’est une simple perche posée à même le sol.
A droite,
ces deux petites toises servaient de gabarits dans un atelier de mini-mécanique
et d’optique.
9cm pour la
petite avec pointe en os.
42 cm pour
la plus grande avec une pointe en acier.
-III- Des compas sortant de
l’ordinaire.
. Certains compas, de par leur forme
ont un usage spécifique et n’entrent dans aucune catégorie.
-1- Les compas à trois branches
non alignées.
Ces compas étaient surtout utilisés
en cartographie, sur les cartes marines, pour faire le point à partir de trois
relevés etc… ils figuraient en place d’honneur dans les coffrets de luxe
réservée aux mathématiciens, astronomes et navigateurs du 17ième, 18ième
et 19ième siècle. De
nos jours, ils n’ont que peu d’utilisation. Ils sont soit à articulations, soit
à verges articulées.
De gauche à
droite, 18ième, 19ième, début 20ième, un
compas à verge du 19ième
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-2- Les
compas spécifiques à un seul usage.
Ces compas n’étaient utilisés que
par une seule profession et avaient une forme très particulière ; ils sont
très peu utilisés de nos jours.
Le compas
aux engrenages d’horloger a quatre branches portant huit pointes. Les pointes
intérieures sont creuses afin de recevoir les axes de deux engrenages.
La grosse
vis de réglage permet de rapprocher les deux engrenages jusqu’à obtenir un
mouvement parfait.
Les pointes
extérieures sont des pointes sèches permettant de reporter et de marquer avec
grande précision l’entraxe des deux roues dentées.
Les deux
branches du compas de chapelier portent un secteur gradué en taille de tour de
tête.
Le cercle,
de taille modulable, fixé sur ces deux branches est placé à l’intérieur du
couvre-chef pour en mesurer le périmètre.
Ce cercle a
aussi un rôle de ressort pour écarter les branches au maximum.
Celui de
gauche a ses branches en acier, celui de droite a ses branches en bois. Ils
sont tous deux du début du 20ième siècle.
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Compas d’épaisseur
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-IV- Les compas utilisés pour
modifier une échelle.
. Ce sont des compas prévus soit
pour reproduire toute une figure à une autre échelle, soit pour reporter des
longueurs à l’échelle désirée, soit pour déterminer une proportion précise,
soit pour partager une longueur en divisions égales
Ce sont des compas à deux branches
en croix dont le pivot se place de façon à obtenir un rapport précis entre les
ouvertures des deux extrémités. Le déplacement du pivot est parfois assuré par
un mécanisme à crémaillère. Des graduations affichent avec précision la valeur
du rapport. Dans certains cas le pivot est fixe quand on désire toujours la
même réduction. Un compas de ce dernier type figure avec les maîtres à danser.
Semblable à
un maître de danse et prévu pour une réduction de ½, ce compas n’est pas
réglable comme le sont habituellement les compas de réduction.
Ci-dessous
deux ensembles de compas de réduction, à réglage simple, provenant de coffrets
du début du 20ème siècle jusqu’aux années 30.
Ces compas
existent aussi en étuis individuel. A gauche 3 compas en laiton, à droite 2
compas en maillechort.
En dessous,
deux compas de réduction à crémaillère avec des gros plans sur la crémaillère
et sur les graduations.
-2- Les pantographes.
Bien qu’entrant parfaitement dans la
définition des compas (instrument de dessin avec plusieurs branches
articulées, une pointe pivot, une pointe douce et une pointe à tracer), les pantographes sont
rarement classés comme compas.
Ce sont des instruments basés sur le
parallélogramme et les triangles semblables qui permettent de reproduire une
figure à une autre échelle. Je les cite dans ce chapitre car ils s’y intègrent
parfaitement. En voici deux assez simples en poirier sans doute. Un modèle avec
potence, à fixer sur une table à dessin, et un modèle scolaire de base.
-3- Les compas de proportions.
Cet outil ne figure plus dans la
panoplie de dessin du navigateur ou du cartographe, pourtant, à partir du 16ième
et jusqu’à la fin du 19ième, c’était un outil incontournable, au
point que Diderot lui consacre plusieurs pages dans son encyclopédie. Basé sur
le principe des triangles semblables il permettait de prendre rapidement une
fraction d’une longueur donnée. Avec la règle à calcul puis les calculatrices
de plus en plus maniables il est tombé en désuétude.
Il nécessitait l’usage d’un compas à
pointe sèche et d’un compas de dessin.
Pour prendre les 3/7ième
d’une longueur, par exemple, on commençait par prendre cette longueur avec le
compas à pointe sèche, puis on ouvrait le compas de proportion jusqu’à ce que
les 2 pointes sèches se placent sur les graduations N°7 des 2 branches du
compas de proportion.
On ouvre alors le compas de dessin
pour en placer les pointes sur les deux graduations N°3 du compas de
proportion, on peut alors reporter cet écartement où l’on veut avec le compas
de dessin. L’usage des trois compas simultanément a fait que l’on a rapidement
abandonné cette technique. Une règle à calcul graduée en mm d’un côté peut
faire le même travail, bien plus rapidement.
Outre les échelles de proportion
numériques, ce type de compas comportait parfois des échelles trigonométriques
et parfois logarithmiques.
Ci-contre un assortiment de règles sans
doute en ivoire, provenant du riche coffret ci-dessous (début du 19ième).
Les règles graduées sont présentées recto
et verso. Le compas de proportion se trouve en bas de l’ensemble.
Ces compas de proportion étaient soit en
os, soit en bois, soit en laiton.
Dans les boîtes destinées à des personnes
importantes, ils pouvaient être en ivoire ou en métaux précieux, souvent en
argent.
-4- Les compas diviseurs.
Ce sont des compas à branches
multiples, souvent au nombre de 11, s’articulant sur le principe des
parallélogrammes. Ils sont conçus de telle sorte qu’entre deux pointes quelconques
il n’y ait, au plus, que trois parallélogrammes afin de limiter les erreurs
dues au jeu des articulations.
Les pointes sont numérotées de 0 à
10 sur le modèle ci-dessous. Si l’on veut partager un segment en sept divisions
égales, on place les pointes 0 et 7 aux extrémités du segment, les pointes 1 à
6 indiquent les points à marquer.
Cet autre compas ressemble
étrangement à un compas diviseur, dont il imite le principe. C’est en fait un
compas très spécifique, à un seul usage. Il est réservé aux esthéticiens, c’est
un Compas à Sourcils permettant de mesurer avec précision la position, la
taille et la forme des sourcils pendant le maquillage.
-III- Des compas pour tracer
d’autre courbes.
Vers le 3ième siècle
avant J.C. les mathématiciens grecs de l’école d’Alexandrie, étaient très
avancés en géométrie et quelques problèmes insolubles à la règle et au compas
(trisection de l’angle, quadrature du cercle, duplication du cube…), les ont
incités à étudier de nombreuses autres courbes (Conchoïde de Nicomède, Cissoïde
de Dioclès, Strophoïde…). A partir du 16ième siècle, ces travaux
repris par les mathématiciens de la renaissance ont donné naissance à des
inventions surprenantes permettant de tracer de nombreuses courbes. Ces compas
n’ont que rarement dépassé l’étape de prototypes, souvent très élaborés à une
époque où la décoration l’emportait sur le pratique. Plus récemment certaines expériences ont été
reprises pour des TP de mathématiques en s’aidant de jeux de constructions
comme Meccano, Constructor …
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-1- Les
ellipsographes ou compas à ellipses.
Dès la plus haute antiquité, les
Égyptiens savaient construire des ellipses par la méthode dite « du
jardinier », deux pieux, un anneau de corde et un traçoir suffisaient. Si
A est le grand axe, B le petit axe et D la distance des deux pieux (foyers de
l’ellipse), nous avons : Longueur
de l’anneau de corde = A + D et on obtient B par la formule de Pythagore A² =
D² + B².
Ce procédé ne satisfaisait pas les
géomètres et dessinateurs qui voulaient directement utiliser les valeurs des
deux rayons de l’ellipse A et B. L’ellipsographe est un compas à verge
comportant trois poupées, deux poupées comportent deux pointes douces
assujetties à suivre les rebords d’une équerre ou les rails d’une croix, la
troisième poupée porte la pointe traçante et les distances entre les pointes
douces et la pointe à tracer sont directement égales à A et B, longueur des
deux axes de l’ellipse.
Ci-dessous
deux petits ellipsographes en laiton et un autre en bois et laiton.
Ci-dessous à gauche un beau modèle
« Compas L. FERRI (Paris) » du début du 20ième.
Et à droite un ellipsographe sur trépied,
de la fin du 19ième conçu par Clémens
RIEFLER (Allemagne)
Voir « Des outils Mathématiques
en Meccano »
D’autres
modèles très élaborés ont été fabriqués, mais seuls les petits ellipsographes
du type compas à verge ont continué à être commercialisés et parfois intégrés dans
les coffrets de compas les plus complets.
Ci-dessous, à gauche, du début du 19ième,
ce compas à ellipse a été conçu par John FAREY (Angleterre)
A droite, plus ancien et de conception plus
simple, ce modèle de la fin du 18ième a été réalisé par GOURDIN à
Paris.
Ayant voulu
compléter ces pages consacrées aux ellipsographes, j’ai trouvé par internet,
deux ellipsographes faciles à réaliser.
D’abord un ellipsographe vendu par Haff (Allemagne).
Au vu des
deux photos trouvées, j’ai vu qu’à partir d’un compas à pompe VEMCO (U.S.A.) et
de la verge télescopique d’un grand compas STAEDLER on peut réaliser un compas similaire
sans problème.
Il faut
juste ajouter deux petites pièces faciles à façonner. Il faut en outre
remplacer l’axe du compas à pompe par un autre plus long
L’expérimentation montre que cet
outil est moins maniable qu’un ellipsographe classique. De plus, il ne trace
que de petites ellipses de faibles excentricités, limitées par l’écartement du
compas et l’inclinaison maximum possible. On a alors demi petit axe = B/2 =
ouverture du compas et grand axe = A = B / sin α avec α = angle
d’inclinaison de l’axe du compas. Il faut donc avoir un rapporteur pour bien
utiliser cet ellipsographe.
Le deuxième ellipsographe vu sur le
net est celui de Van Schooten (Hollande XVIIème)
facile à réaliser à partir d’un ellipsographe à verge muni de 3 poupées. On
remplace la poupée centrale par une poupée différente servant d’articulation,
pas de rails en croix mais un long rail rectiligne plus une bande perforée et
on obtient cet ellipsographe. Les essais sont peu concluants. Tout fonctionne
bien, mais l’outil est fort peu pratique. On ne peut tracer qu’une
demi-ellipse. Le tracé des extrémités est peu précis et les ellipses tracées
ont de très grandes excentricités. Dommage, c’est un bel objet,
très simple à réaliser
Le calcul des axes de l’ellipse est peu pratique, après
avoir vérifié que AD = OD on a : demi grand axe =
AC et demi petit axe = AC – 2.AD
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Compas mixtes
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autres Courbes Fin
-2- Quelques
autres Compas pour diverses courbes.
Après l’ellipse, la volute ou
spirale est l’une des courbes les plus prisées par les dessinateurs d’où les
quelques tentatives pour en réaliser un modèle pratique.
Sur le modèle de
gauche, réalisé pour George III par D. Lyle en 1760 (Angleterre), on remarque le grand
nombre de bobines interchangeables permettant de varier l’enroulement de la
cordelette et ainsi la forme de la volute
A droite, Le « Volutor »
de H. Johnson (1857) était en os et laiton. Plusieurs cônes permettaient de
modifier la forme de la spirale.
Une copie en
Meccano en a été
réalisée.
Les
dessinateurs et architectes du 20iéme siècle préfèrent utiliser des
gabarits ou pistolets, souvent en poirier, adaptés aux formes des courbes choisies
Un autre
compas à volute et sa réalisation en Meccano. C’est un
modèle à crémaillère et pour changer l’espacement des spires, il faut modifier
les rapports de la pignonnerie.
A gauche, ce compas à conchoïdes du milieu
du 19ième ,
(Conchoïdographe de W.F. Stanley)
Reste d’avantage une curiosité pour
étudiants et chercheurs qu’un objet pratique
A droite, ce parabolographe de la fin du 19ième a été
réalisé par Coradi (plus connu pour ses planimètres polaires) à partir d’une
conception de J. Payne (Angleterre).
Là encore
l’étudiant préfère une méthode plus simple avec une règle, une équerre et une
cordelette.
Le compas
parfait est un outil de construction géométrique inventé par Abū Sahl
al-Qūhī, un mathématicien perse du Xe siècle. Cet objet
permet de tracer des coniques, c'est-à-dire les sections d'un cône de
révolution par un plan : la droite, le cercle, l’ellipse, l'hyperbole et
la parabole. Il n'a cependant été trouvé aucun vestige archéologique
correspondant à sa description.
Il faudra attendre
les travaux de Léonard de Vinci pour trouver d’autres références de ce compas.
Quelques modèles expérimentaux ont vu le jour au XVIIième
et XVIIIième siècles, mais aucune
commercialisation n’en a été faite.
Le bras pivot CO fait un angle
α avec la feuille, le bras traceur coulissant CM fait un angle β avec
le bras pivot.
Selon les valeurs de α et de β, nous avons
soit un cercle (α = 90° et β < 90°), une ellipse (α < 90°
et β < α ), une parabole
(α < 90° et β = α ), une hyperbole (α < 90° et β
> α ), une droite (α <
90° et β =90° ).
A défaut d’en trouver un fabriqué
industriellement, une réalisation en Meccano, bien ajusté permet de comprendre
le principe de ce compas.
Contrairement au compas à Ellipse de
Haff où la pompe était sur le bras pivot, dans le
compas parfait, la pompe est sur le bras traceur, et en pivotant ce bras
engendre réellement un cône et donc en pivotant et en coulissant dans la pompe,
il peut tracer toute forme de conique.
Dans le compas de Haff, la pointe traçante se déplace sur un cylindre autour
du bras pivot et ne peut donc tracer que des ellipses.
Ce compas est peu pratique, il trace
correctement lorsque le bras traçant descend dans la pompe mais bloque souvent
à la remonté. Il est conseillé de l’utiliser en deux fois, toujours en
descendant.
Ci-contre un modèle artisanal, plus
petit, en laiton est un peu plus précis mais présente les mêmes défauts dans
les portions où la pompe remonte.
Deux compas
parfaits, l’un en laiton, l’autre plus grand, en Meccano.
Compas intégrateur ou Intégraphe de Coradi d’après le système Abdank-Abakanowicz/Coradi
Cet appareil mis au point par Coradi à la fin du
19ième a été réellement commercialisé au début du 20ième
siècle.
Contrairement aux planimètres qui ne font que
mesurer une aire, l’intégraphe trace réellement la courbe intégrale d’une autre
courbe et de ce fait appartient réellement à la famille des compas.
Cette courbe intégrale permet de calculer
rapidement l’aire de la courbe initiale.
Plus récemment, un modèle de ce compas
intégrateur a été réalisé en LEGO-TECHNIK ainsi qu’un autre en Meccano.
Les compas
qui font suite, sont des prototypes réalisés en CONSTRUCTOR pour les besoins de
recherches mathématiques.
Par la suite
une réalisation en MECCANO
des mêmes compas a donné des résultats plus précis et le rail de guidage n’est
plus nécessaire.
CONSTRUCTOR
est un jeu assez voisin de MECCANO mais dont les bandes sont plus étroites.
Le compas
d’inversion permet de tracer une courbe inverse d’une courbe donnée.
Si la pointe
sèche en M suit une courbe, la pointe traçante en N dessine son inverse.
Si l’on
assujetti le point M à décrire un cercle de centre C et de rayon OC = CM en
plaçant une pièce supplémentaire dans le compas d’inversion, le point N décrit
alors une droite.
Cet appareil
a souvent été expérimenté pour montrer comment transformer un mouvement
circulaire en mouvement rectiligne.
Le premier
modèle de ce genre a été réalisé en Meccano dans les années 20.
Voici donc
le compas à tracer des droites.
Cet ensemble
sert de base pour réaliser le compas à Cissoïde qui suit.
Compas à
Cissoïde.
On reconnaît
les éléments du compas d’inversion augmenté d’un ensemble symétrique tel que OS
reste égal à MN grâce aux deux losanges symétriques.
Les pointes
en M et N sont des pointes sèches. La pointe traçante en S décrit une
strophoïde.
Les deux
rails placés pour guider le point N seraient inutile si l’ensemble était d’une
précision égale aux constructions de Coradi, mais ici ils viennent compenser le
jeu des pièces CONSTRUCTOR.
Dans le cas où OC = CM =
OP/2 on a la Cissoïde de Dioclès.
Pour finir
je propose ces deux objets à la sagacité des lecteurs. Ni moi, ni les nombreux
collectionneurs à qui je les ai montrés n’ont réussi à les identifier
jusqu’alors.
Pour celui de gauche,
les graduations sont en grades.
Les deux 0 alignés
correspondent à un angle de 14 grades
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